Mardi 14 mai 2013.
Retrouvez l’intervention de Michèle Picard lors du Conseil municipal du 13 mai 2013, suite à l’incendie du camp de Roms
Dimanche soir, un incendie s’est déclaré dans un camp, qui rassemblait environ 300 Roms, situé dans les anciennes usines Leroy-Somer, rue Audibert et Lavirotte, à Lyon 8ème.
Deux femmes et un enfant ont péri dans cet incendie. D’après les pompiers, le bilan n’est pas définitif, il se pourrait que 6 ou 7 victimes viennent alourdir ce bilan.
Je veux tout d’abord m’associer à la douleur des familles qui vivent dans des conditions inhumaines, indignes de notre époque et de notre pays.
Le 22 mars dernier à St Fons, un incendie s’est déclaré dans un autre camp de Roms, sans faire heureusement de victimes.
En 2011, nous avions vécu nous aussi à Vénissieux, une telle situation avec l’incendie d’un squat rue de la République.
Ces situations dramatiques mettent en lumière les risques majeurs encourus : des problèmes d’hygiène, de sécurité, des risques sanitaires, tant pour ces populations que pour les riverains des squats.
Seule, une prise en compte au niveau de l’agglomération pourra assurer
è une vie digne à ces populations
è des conditions d’hygiène, de salubrité et de sécurité pour les Roms et les riverains.
L’errance des Roms est une question nationale qui doit être traitée au bon niveau.
è L’Etat et l’Union Européenne ne peuvent laisser les maires gérer seuls ces questions.
Comme je l’ai fait depuis des années, je renouvelle ma demande d’une rencontre sous l’égide du Préfet, représentant de l’État, avec tous les acteurs concernés, afin de trouver des solutions dignes, humaines et pérennes.
