Centre Nautique Intercommunal de Lyon, Saint-Fons, Vénissieux

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur le rapport n°4 « Réhabilitation et reconstruction partielle du Centre Nautique Intercommunal de Lyon, Saint-Fons, Vénissieux » lors du Conseil Municipal du 27 janvier 2014.

Mardi 28 janvier 2014.

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur le rapport n°4 « Réhabilitation et reconstruction partielle du Centre Nautique Intercommunal de Lyon, Saint-Fons, Vénissieux » lors du Conseil Municipal du 27 janvier 2014.

Je profite de cette délibération pour inviter les habitants, les usagers, associations sportives, centres de loisirs et établissements scolaires, à signer la pétition relative à la décision du conseil général, de se retirer du financement du prochain centre nautique intercommunal Lyon-Saint Fons-Vénissieux. Les Vénissians, les Lyonnais, les Saint-Foniards, tous les nombreux usagers de l’équipement sportif, près de 440 000 par an, sont concernés. Le désengagement du Conseil Général du Rhône, qui avait pourtant donné en 2013 son accord pour le financement de l’opération à hauteur d’environ 2 millions d’euros, est inacceptable. Pourquoi c’est inacceptable ? Parce qu’il s’agit là d’un équipement public qui rayonne sur toute l’agglomération lyonnaise. Parce que les communes de Vénissieux, Lyon et Saint-Fons ont été contraintes de reconstruire le Centre Nautique Intercommunal, après l’incendie d’origine criminelle qui a marqué, choqué et touché, tous les Vénissians et les usagers. Parce que l’État, par le Centre National pour le Développement du Sport, et les trois communes bien sûr, participent à l’effort, à l’exception du Conseil Général qui avait pourtant annoncé une subvention de 2 millions d’euros. Parce ce que ce revirement inacceptable pénalise les trois villes. Pour Vénissieux, cela représenterait un surcoût de 850 000 euros!, et j’associe à ce manque à gagner les villes de Saint-Fons et Lyon. Parce qu’il y a une forme de mépris et de dédain dans ce désengagement, après le travail collectif que les trois villes ont mené depuis le sinistre, pour maintenir en activité le personnel, pour libérer de nouveaux créneaux horaires dans d’autres bassins, permettant aux clubs sportifs de continuer leurs activités. Parce qu’au final, l’argent que les contribuables versent au conseil général est détourné, dans ce cas précis, de sa mission de service public.

Quelle est la logique du Département, qui attribue 40 millions d’euros de garantie pour le stade des Lumières, en partie privé, et 0 euro pour un centre nautique publique d’agglomération d’intérêt général ! On marche sur la tête, en pénalisant les écoliers, les clubs sportifs et tous les usagers de l’agglomération ! C’est la raison pour laquelle je considère comme irrecevable l’argument de la création de la Métropole, avancé par la présidente du Conseil Général, pour expliquer ce revirement injustifiable, et c’est la raison pour laquelle j’appelle tous les habitants et tous les usagers de l’agglomération à signer cette pétition, et à se mobiliser avec force et détermination.

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