Grande Terre des Vignes et Montelier 2

Retrouvez l’intervention de Michèle Picard sur le rapport n°4 « Plan de sauvegarde Grande Terre des Vignes et Montelier 2. Phase 2 mission d’animation 2011 à 2014 » lors du conseil municipal du 19 mai.

Lundi 19 mai 2014.

Retrouvez l’intervention de Michèle Picard sur le rapport n°4 « Plan de sauvegarde Grande Terre des Vignes et Montelier 2. Phase 2 mission d’animation 2011 à 2014 » lors du conseil municipal du 19 mai.

La politique du logement que nous menons est diversifiée, et c’est cette dimension que nous voulons garder, et qui, depuis des années maintenant, en a fait notre force. Logement social, accession à la propriété, plans de sauvegarde Grande terre des Vignes et Montelier 2, autant de leviers que nous avons actionnés en même temps, pour rendre Vénissieux attractive et améliorer les conditions de vie des habitants.

Au sujet de ces deux copropriétés, il faut se souvenir de l’état dans lequel elles étaient, à la fin des années 90 : au bord du gouffre, au bord, pour Montelier 2 par exemple, d’être placée sous administration judiciaire. Vétusté, impayés de charges, plus personne, propriétaires comme locataires, n’arrivait à faire face. Plus de dix ans après, on peut le dire, ces deux plans de sauvegarde sont une réussite. Revalorisées tant sur le volet patrimonial que sur le fonctionnement, exemplaires en matière de consommation énergétique, les deux copropriétés, soit près de 461 logements, vivent une deuxième vie.

Il faut se féliciter du travail accompli avec l’ensemble des partenaires (l’État et l’Anah, le Grand Lyon, la Ville de Vénissieux et la Région), mais aussi de la pertinence des décisions prises par les précédentes majorités municipales. Transférer des subventions publiques vers des copropriétés pouvait paraître incongru à certains, cela s’est avéré judicieux, dans la mesure où ce choix était motivé par le sens de l’intérêt général.

Il faut aussi remercier les copropriétaires qui ont dû mettre la main à la poche, malgré un contexte économique difficile, qu’il a fallu convaincre aussi, mais qui, au final, ne regrettent pas leur choix.

Pour les associer à ce vaste plan de sauvegarde, les missions d’animation, en vue d’accompagner et d’aider les habitants, ont été exemplaires. Nous avons su être audacieux et réactifs. Dans son rapport 2014, la fondation Abbé Pierre vient d’alerter les pouvoirs publics de la forte augmentation du nombre de copropriétés dégradées, ou en difficulté dans notre pays. Je cite le rapport : « La question des copropriétés en difficulté est loin d’être marginale. Elle ne l’est pas étant donné que plus d’1 million de logements sur un total de 6,6 millions de logements en copropriété seraient en situation de fragilité ».

Aux Grandes Terres et à Montelier 2, nous avons bien pris un temps d’avance.

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