Depuis 1973, l’arrêt Roe v. Wade faisait de l’interruption volontaire de grossesse un droit protégé par la Constitution américaine. Vendredi dernier, la Cour suprême abolit ce droit fondamental des femmes.
Le tremblement de terre qui vient d’être déclenché par le mouvement conservateur, dans l’ombre de Trump, couve de longue date. Après l’IVG, la contraception et la remise en question du mariage homosexuel suivront très probablement. Comme une traînée de poudre, huit États ont immédiatement interdit l’IVG et c’est la moitié du pays qui pourrait bientôt être concerné.
Une situation dramatique pour ces femmes qui se voient confisquer le droit de disposer librement de leur corps et le choix d’avoir ou non un enfant, et pour les victimes de viol obligées de mener une grossesse à terme avec toutes les conséquences psychologiques qui en découlent. Nous pouvons également redouter une explosion des IVG clandestins et des décès à venir.
Partout dans le monde les droits des femmes sont attaqués. C’est la moitié de l’humanité qui subit tous les jours des régressions intolérables. En France aussi, le droit à l’avortement reste fragile, notamment en raison du manque de moyens et de praticiens. Un véritable parcours du combattant pour de nombreuses femmes. Dans notre pays, les droits des femmes sont menacés par la droite et l’extrême droite et leurs idées réactionnaires.
Les communistes portent depuis longtemps le combat des droits des femmes, permettant leurs avancées comme notamment l’IVG. Les députés communistes ont formulé des propositions pour que ce droit fondamental soit inscrit dans notre constitution.
