Intervention de Michèle PICARD sur le rapport n°2 « RELATIONS INTERNATIONALES. Attribution d’une subvention d’urgence à la Fédération du Rhône du Secours Populaire Français pour les actions de soutien à destination de la Turquie et de la Syrie suite au séisme du 6 février 2023. »
Dans nos principes et dans nos actes, la solidarité fait partie intégrante de l’identité et de l’histoire vénissianes.
Le lundi 6 février, la Turquie et la Syrie ont été frappées par un double séisme extrêmement puissant. Le bilan humain est très lourd : au moins 46 000 victimes et plus de 100 000 blessés en Turquie ; 6000 personnes ont perdu la vie en Syrie. C’est une zone de plus de 20 000 km2 qui a été touchée. Plus de 214 000 bâtiments ont été détruits ou endommagés et plus de 3,3 millions de personnes ont dû évacuer la zone sinistrée. A ce jour, près de 2 millions de personnes vivent sous des tentes ou dans des abris de fortune.
La situation s’est dégradée encore depuis la mi-mars, avec des inondations meurtrières frappant la même région. C’est une catastrophe humanitaire majeure à laquelle la communauté internationale doit faire face pour venir en aide à des populations et des familles qui ont tout perdu en quelques minutes.
Le Secours Populaire s’est immédiatement mobilisé avec son partenaire DPNA et a débloqué un fonds d’urgence de 200 000€. La subvention de 30 000€ que notre ville attribue à la Fédération du Rhône du Secours Populaire s’inscrit dans cette démarche d’urgence humanitaire et d’opérations à plus long terme comme la reconstruction d’écoles et de structures médicales dans les provinces d’Alep en Syrie et d’Hatay en Turquie.
La Ville de Vénissieux lutte pour la paix et contre les inégalités mondiales. En juin dernier, nous avons attribué une subvention d’urgence à la Fédération du Rhône du Secours Populaire Français pour des actions de solidarité à destination des pays en guerre, dont l’Ukraine.
En Palestine comme en France, à Haïti comme aux Comores, notre solidarité s’est adressée aux hommes, femmes et enfants dans le dénuement, victimes des conflits armés ou de catastrophes naturelles. C’est tout à notre honneur, et je sais que les Vénissians partagent ces valeurs de solidarité et d’entraides, les campagnes de collecte de produits de première nécessité l’ont illustré encore récemment. Notre ville forge aussi son identité par ce qu’elle sait donner.
