Clôture de la semaine de la propreté

Cette semaine réaffirme notre volonté en la matière : vivre dans une ville propre, c’est vivre mieux, cela signifie qu’on la respecte et qu’on s’y sent bien, en harmonie. Améliorer le cadre de vie constitue l’une des priorités de notre pacte municipal. Cela signifie un urbanisme à dimension paysagère et humaine, cela passe aussi par nos gestes de tous les jours. Il y a l’éco-citoyenneté et les décisions politiques, les deux étroitement liée

Lundi 3 juin 2013

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD,  à l’occasion de la clôture de la semaine de la propreté, le vendredi 31 mai 2013.

La semaine de la propreté, dont c’est la 5ème édition, a pris date. Dans le calendrier de la Ville, mais surtout auprès des habitants. Ce rendez-vous s’est imposé dans l’ensemble des quartiers, en réunissant les acteurs concernés : les services municipaux, les bailleurs, les conseils de quartier, les enfants et leurs parents.

Cette semaine réaffirme notre volonté en la matière : vivre dans une ville propre, c’est vivre mieux, cela signifie qu’on la respecte et qu’on s’y sent bien, en harmonie. Améliorer le cadre de vie constitue l’une des priorités de notre pacte municipal. Cela signifie un urbanisme à dimension paysagère et humaine, cela passe aussi par nos gestes de tous les jours. Il y a l’éco-citoyenneté et les décisions politiques, les deux étroitement liées.

Cette semaine de la propreté, qui propose une vingtaine d’événements, est là pour inscrire nos gestes et comportements dans la durée, bien au-delà du cadre strict de la manifestation. Réflexion, actions, sanctions s’il le faut, l’amélioration du cadre de vie mérite que l’on s’y attelle, car cela change notre rapport de tous les jours avec notre ville, avec le voisinage, dans les lieux publics et les espaces verts, là où se joue aussi le vivre-ensemble.

Chaque année, la ville de Vénissieux maintient une politique ambitieuse, avec un budget d’investissement de 1 700 000 €, pour l’amélioration du cadre de vie. Le budget de fonctionnement s’élève à 2 000 000 €. En 2012, nous avons ainsi repris le parvis du commissariat, créé un espace multisports au Moulin-à-vent, installé des pare-vents sur la place du marché des Minguettes….

Le niveau de propreté sur notre commune est globalement satisfaisant, mais en termes de cadre de vie, on ne peut pas se contenter d’un niveau global, il faut que chaque habitant, chaque quartier, en bénéficie de façon partagée. Le début de l’année 2013 a été marqué, par la réorganisation de la collecte des ordures ménagères par le Grand Lyon.

A Vénissieux, cette réorganisation s’est essentiellement traduite par le passage en fréquence 3 des quartiers d’habitat individuel, et par le changement du jour de collecte des bacs de tri. Cette collecte s’effectue désormais le mercredi. Les premiers mois ont été difficiles, et les conseils de quartier nous ont fait part rapidement d’une dégradation de la situation. Notre travail avec les services du Grand Lyon a permis de corriger le tir, et une nette amélioration de la collecte s’en est suivie.

Nous avons par ailleurs ciblé et mis en avant, quelques priorités : les dépôts sauvages pour commencer. Les déchets déposés font l’objet d’un examen, soit par caméra soit par le service communal hygiène et santé. Les auteurs des dépôts sont verbalisés. Ensuite, la propreté du marché des Minguettes, à propos duquel un travail de sensibilisation, mais aussi de sanctions, auprès des forains a été mis en œuvre par les services depuis 2012. L’abandon de déchets au sol est désormais interdit. Ce travail va se poursuivre en 2013. Il faut ouvrir une parenthèse sur le marché parallèle, que moi j’appelle le marché de la pauvreté.

Malgré les saisies et les opérations de police, les marchands à la sauvette reviennent, en marge du plus gros marché de l’agglomération. Cette situation ne peut plus durer. Seule la présence permanente d’un équipage de la police nationale, le temps du marché de 7 heures du matin à 13 heures, s’avèrera dissuasive. Dans le cadre des Zones de Sécurité Prioritaire, c’est la demande que j’ai formulée expressément au préfet, une demande soutenue par les forains, que je tiens à remercier. Enfin, la propreté aux abords des centres commerciaux, tels que Pyramide, Rotonde, fait l’objet d’un enlèvement et d’une facturation aux régies des centres.

Avancer dans la concertation et le dialogue, c’est notre souci et notre objectif. Avec les habitants, mais aussi avec le Grand Lyon, l’Opac, comme en témoigne le changement de collecte des déchets à la ZAC Armstrong, laquelle, depuis le 30 mai, est passée à une gestion par silos enterrés. Neuf emplacements pour la collecte des déchets ménagers, et trois pour le verre, ont été installés, couvrant une zone de 300 logements. Je tiens également à signaler la convention Qualité propreté signée le 24 mai 2012 entre Vénissieux et le Grand Lyon.

Une annexe récente, visant à redessiner et clarifier les territoires attribués aux différents intervenants, sur l’ensemble du quartier Darnaise, donnera une meilleure lisibilité de l’action publique de propreté urbaine aux usagers, et garantira une cohérence et une qualité de prestations supérieure pour tous les habitants.

La question de la propreté touche à la notion de comportement, qu’il faut parfois modifier. C’est aussi ce travail de fond que chaque édition de la semaine de la propreté effectue, en sensibilisant les usagers au tri sélectif. Une importante opération de porte-à-porte a été menée en 2010, sur l’ensemble de la ville, avec un résultat très positif sur les quantités et la qualité de collecte sélective. En 2013, 1 125 foyers des résidences Max Barel, division Leclerc et Joliot Curie, ont été visités par les ambassadeurs de la propreté.

Ces opérations s’accompagnent d’aménagements importants de la part des bailleurs et des collectivités, pour permettre le tri. Mais il nous faut aussi intervenir auprès des enfants, dans les écoles, pour que très vite les questions d’environnement et de respect du cadre de vie, trouvent un écho parmi les jeunes générations. Une action de compostage des fins de repas de cantine a été inaugurée cette année, au Groupe Scolaire Saint-Exupéry, soit une première expérience en école à Vénissieux, et une première sensibilisation pour des dizaines d’enfants. Je tiens à ces initiatives de proximité, utiles dès maintenant, et formatrices à moyen terme.

Plus d’un an après la mise en place de l’Agenda 21, 71 opérations ont déjà été engagées, et les habitants, les élus et les services de la ville, se sont investis avec détermination pour réaliser 107 actions articulées autour de 7 grands enjeux. Voilà comment Vénissieux avance et, je crois que nous pouvons le dire, voilà comment Vénissieux s’embellit, d’année en année. On le doit aux 70 jardiniers de nos services, qui consacrent 30% de leur temps de travail à la propreté, aux cantonniers du Grand Lyon, sans oublier les agents de résidence des bailleurs et les agents en insertion de la régie Armstrong, qui oeuvrent pour la propreté à Vénissieux. Le conseil citoyen avait choisi cette semaine un thème pertinent : l’évolution et les différentes compétences des métiers de la propreté, pour rapprocher les acteurs de terrain des habitants.

Vénissieux a un patrimoine auquel elle tient, ses espaces verts qui sont estimés, surfaces publiques et privées confondues, à environ 44% de la commune. La surface publique, gérée directement par la Ville, est conséquente, avec près de 164 hectares. Nous tenons tous à ces poumons verts, tout comme au label 3 fleurs de Vénissieux, nous tenons tous à des programmes urbains à dimension paysagère, comme le futur îlot Romain Rolland, nous tenons tous enfin à la propreté de notre ville, car si Vénissieux est une ville dense, c’est aussi une ville qui respire. Toutes mes félicitations s’adressent à ceux qui y contribuent tout au long de l’année.

Je vous remercie.

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