1ère pierre d’USIN Lyon Parilly

Vénissieux bénéficie de la vitalité d’un tissu économique important au sein duquel l’artisanat prend toute sa place

Aujourd’hui marque le début d’une nouvelle étape avec la pose de la 1ère pierre de 2 bâtiments Usin Lyon Parilly. Une nouvelle polarité prend forme à Vénissieux, à la pointe de la recherche et de la technologie. Il faut s’en féliciter et espérer qu’à plus longue échéance, elle générera le plus d’emplois possible.

Créer des polarités, favoriser les échanges entre les entreprises innovantes, diffuser les savoir-faire, le projet Usin Lyon Parilly remplit entièrement ce cahier des charges et tient aussi son pari : devenir une vitrine des nouvelles technologies, de l’innovation, d’une industrie de pointe de la Métropole de Lyon. A travers ce projet, il me paraît très important d’affirmer la place de la production en milieu urbain, proche du bassin d’emploi. J’ai toujours cru en une industrie de pointe, l’industrie du XXIème siècle, plus respectueuse de l’environnement.

Qu’on ne se trompe pas, c’est aussi cette industrie-là, de recherche, d’inventions, qui nous permettra de lutter contre les effets du réchauffement climatique. L’industrie a toute sa place dans les défis et enjeux auxquels nos sociétés sont confrontées, et elle saura y apporter les réponses adaptées. Je le rappelle constamment aux pouvoirs publics : l’industrie a un avenir, et à Vénissieux plus qu’ailleurs de par son patrimoine.

La pose de la 1ère pierre des bâtiments 2 et 3 qui nous réunit aujourd’hui est une étape très importante d’Usin Lyon Parilly. Ce sont en effet les premiers bâtiments neufs à être construits sur ce site de plus de 10 hectares. Bref rappel historique : les désengagements progressifs des activités de Bosch ont été une perte pour l’emploi, les savoir-faire et notre ville. La conversion du site en résulte, avec l’objectif de garder la dimension industrielle et d’éviter bien sûr la création d’une friche. La société Bootsheat est arrivée en 2016. Le site a été acquis en 2018 par la Société d’Equipement du Rhône et de Lyon.

Le premier objectif, soutenu par la Métropole, notre ville, mais aussi la Banque des Territoires et la Caisse d’Epargne, était d’accueillir une quinzaine de start-up et PME bénéficiant d’une offre de services mutualisés, mais aussi de lieux dédiés aux partages et d’échanges entre les différents savoir-faire.

Depuis l’été 2021, la cité industrielle a changé de direction et est devenue Usin Lyon Parilly, dirigé par David Bellanger que je salue. Les entreprises ont été séduites par le projet. Sur les 30 000m2 exploitables, 92% des locaux sont occupés. Neuf locataires se partagent le terrain. Des synergies se sont mises en place même si les domaines d’activités ne sont pas les mêmes.

Aujourd’hui marque le début d’une nouvelle étape. Deux bâtiments de 10 000m2 divisibles en 10 cellules de 1000 à 3000m2 vont voir le jour. Les espaces seront modulables avec des ateliers de production. Projets entrepreneuriaux et industriels, mais aussi de services, pourront s’installer à court terme et s’ajouter aux 9 établissements déjà présents sur le site d’Usin Lyon Parilly.

Une nouvelle polarité prend forme à Vénissieux, à la pointe de la recherche et de la technologie, il faut s’en féliciter et espérer qu’à plus longue échéance elle générera le plus d’emplois possible.

5 343 établissements sont implantés sur la commune, avec une représentation importante des entreprises issues des secteurs du commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration (39,6 %), du BTP (16,8 %). Vénissieux bénéficie de la vitalité d’un tissu économique important au sein duquel l’artisanat prend toute sa place, avec plus de 1600 établissements artisanaux, soit plus de 40% des établissements privés que compte la commune.

En 2021, nous avons enregistré 1377 créations d’entreprises, dont de nombreuses auto-entreprises. Il y a une réelle dynamique et des potentialités à mettre en valeur et à stimuler dans les quartiers populaires.

Nous accompagnons avec nos dispositifs et différentes manifestations les jeunes, mais aussi les publics dits éloignés vers l’emploi. Le travail que notre ville mène en termes de formation, d’insertion, est essentiel. Nous venons d’organiser en juin dernier nos Premières assises de l’insertion.

En 2020, nous avons créé un poste de conseiller en insertion professionnelle au sein des services de la ville. Vénissieux est membre de la MMIE, maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi. Une antenne locale sera bientôt créée au sein de l’Afpa pour développer une collaboration en matière de coordination des acteurs de l’insertion et de l’emploi, de diagnostic du territoire et d’actions à destination d’un public éloigné du marché du travail. 

Comme à l’origine du projet Usin Lyon Parilly, il faut créer des passerelles entre tous les acteurs du monde économique, favoriser les synergies entre les entreprises et le bassin d’emploi, qui ne se connaissent pas assez, diffuser les savoir-faire.

Il y a enfin une dimension à laquelle je tiens tout particulièrement, c’est le pacte civique qui s’établit entre les entreprises et notre ville, ses territoires, avec les Vénissians. Car vous êtes des acteurs à part entière du développement et de la vie de notre commune, de son présent et de son avenir.

Je remercie la Métropole, nos partenaires, et souhaite à Usin Lyon Parilly et aux entreprises qui y sont installées la réussite et la croissance de leurs activités. Je vous remercie

X