le 30 septembre 2010,
Sakineh Mohammadi Ashtiani est emprisonnée depuis 2006 à Tabriz en Iran. A 43 ans, elle est condamnée à mort par lapidation pour adultère et complicité de meurtre.
En Iran, on estime à 150 le nombre de personnes exécutées par lapidation depuis 30 ans. La lapidation est un acte barbare, d’un autre âge que rien ne peut justifier. Elle est l’instrument de torture d’un ordre patriarcal et religieux qui vise à nier la place et la représentation des femmes dans la société.
Le cas de Sakineh n’est qu’une nouvelle illustration du recul général des droits des femmes dans la société. Sakineh est le symbole de toutes ces femmes lapidées ou menacées de l’être, victimes de l’oppression, de la ségrégation et des discriminations.
Le conseil municipal du 27 septembre a affirmé majoritairement son attachement à l’abolition de la peine de mort et au respect des droits des femmes, et s’est exprimé en faveur de l’élévation de Sakineh Mohammadi Ashtiani au titre de citoyenne d’honneur de la Ville.
Ci-joint, le rapport et la motion adoptés lors du conseil municipal.
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