Réhabilitation des groupes scolaires

Le 8 novembre – Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur les rapports N°8 et 9 « Réhabilitation de la maternelle A du groupe scolaire Paul Langevin » et « Groupe scolaire Georges Lévy – réhabilitation de l’école maternelle », lors du conseil municipal du 7 novembre dernier

Le 8 novembre

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur les rapports N°8 et 9 « Réhabilitation de la maternelle A du groupe scolaire Paul Langevin » et « Groupe scolaire Georges Lévy – réhabilitation de l’école maternelle », lors du conseil municipal du 7 novembre dernier

Je profite de ces deux délibérations pour mettre l’accent sur les programmes de réhabilitation, en cours et à venir, qui interviennent dans les différents groupes scolaires de notre ville. L’éducation, la jeunesse sont et forment le cœur et la priorité de notre pacte communal.

Je tiens à le signaler à l’heure où le gouvernement se livre à un jeu de massacre gravissime, je pèse mes mots, aux dépens de l’Éducation nationale, des conditions de travail des enseignants, de l’accueil et de l’apprentissage des élèves.

Ainsi à Vénissieux, pour l’année 2011, nous avons consacré près de 340 000 € aux travaux de « réparations et sécurité » des groupes scolaires, et 850 000 € dans les opérations de réhabilitation et travaux, liés à la carte scolaire. L’investissement dans le matériel, l’informatique, le mobilier est lui aussi conséquent, à hauteur de 100 000 euros.

Nous pouvons être fiers de mettre à disposition des professeurs, du personnel de l’Éducation et des jeunes Vénissians, des équipements fonctionnels, de qualité et modernisés. Nos efforts en la matière ne se démentent pas, aujourd’hui et aussi à plus long terme, comme le montre l’étude prospective que nous avons engagée avec le cabinet Orgeco, pour estimer les effectifs à l’horizon 2014-2015-2016 dans le centre-ville, et apporter des réponses concrètes en termes de locaux et d’établissements.

N’oublions pas de mentionner non plus le programme ambitieux de reconstruction du groupe scolaire Joliot Curie, ainsi que les accords conclus dans le cadre de l’avenant expérimental au CUCS 2011-2014, avec l’objectif affiché d’un délai maximum de deux jours, pour les remplacements d’enseignants absents dans le premier degré. Clause de droit commun qui, sur le fond, devrait être appliquée dans toutes les écoles que compte notre pays.

Cette politique locale, je le dis et je le répète, entre en opposition frontale à la politique gouvernementale actuelle. Nos orientations sont d’autant plus légitimes que l’investissement de la France, dans son école primaire, est de 15% inférieur à celui de la moyenne des pays de l’OCDE !

Notre pays est aussi, parmi les 30 pays les plus développés, celui où l’écart de résultats, entre les élèves de statuts favorisés et ceux de statuts défavorisés, est le plus important.

Ce n’est pas le déterminisme social qui doit faire école, mais bien l’émancipation et l’éducation des jeunes générations.

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