Non à la règle d’or ! Non à la ratification du nouveau traité européen !

29 septembre 2012

François Hollande a annoncé sa décision de faire ratifier le nouveau traité européen (TSCG) par voix parlementaire. Il sera donc discuté à l’Assemblée nationale dans les jours à venir.
Les conséquences politiques et économiques de ce texte, coécrit et signé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, sont gravissimes pour le peuple français et pour tous les peuples de l’Europe.

29 septembre 2012

François Hollande a annoncé sa décision de faire ratifier le nouveau traité européen (TSCG) par voix parlementaire. Il sera donc discuté à l’Assemblée nationale dans les jours à venir.

Les conséquences politiques et économiques de ce texte, coécrit et signé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, sont gravissimes pour le peuple français et pour tous les peuples de l’Europe.

Une économie plombée

Il interdit aux États signataires tout déficit supérieur à 0,5 % du PIB – la France devrait se rapprocher de 4,2 % l’année prochaine, l’Espagne après 4 plans de rigueur, devrait atteindre 5,8 % de déficit – C’est une mesure de réduction aveugle des dépenses, impossible à tenir, à l’exemple de la Grèce qui s’enfonce de plus en plus dans la crise.

Une souveraineté perdue

Les États signataires de ce traité verront leur souveraineté disparaître au profit d’une Europe fédérale et ultralibérale : Ils devront inscrire dans leur propre Constitution, la « règle d’or » – l’obligation de respecter leur équilibre budgétaire – et faire valider leur budget auprès de la commission européenne non élue, sans légitimité populaire. En cas de non-respect, la Cour de justice européenne sera saisie et pourra les sanctionner. Les Parlementaires nationaux n’auront pas leur mot à dire sur le budget de leur État.

Une austérité imposée

S’endetter et baisser l’âge des départs à la retraite, contrôler les salaires, rogner sur les services de santé et la protection sociale, détruire les droits du travail, externaliser et donc saccager les services publics, ligoter les collectivités territoriales en diminuant leurs dotations et donc leur capacité d’agir au quotidien dans l’intérêt des populations…c’est le cercle vicieux de l’austérité qui est prévu.

La parole au peuple

La volonté populaire avait déjà exprimé, le 29 mai 2005 par référendum, son refus de cette construction libérale et autoritaire de l’Union européenne en rejetant le Traité de Maastricht. La leçon n’a manifestement pas été tirée !

Non à ce nouveau traité de la misère ! Non à la survie et à la précarité ! Ce texte ne doit pas passer en force mais doit être soumis à référendum. Seul le peuple souverain peut décider de son avenir. C’est une question de démocratie.

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