Mouvement de grève à La Solidage de Vénissieux

Lundi 12 avril, Michèle Picard, Evelyne Ebersviller, adjointe, Christian Falconnet et Marie-Christine Burricand, conseillers généraux, se sont rendus à la résidence médicalisée « La Solidage » afin d’apporter leur soutien aux salariés en lutte contre la dégradation de leurs conditions de travail.

Le 13 avril 2010

Le 10 avril dernier, les salariés de la résidence médicalisée « La Solidage » de Vénissieux ont entamés un mouvement de grève afin de lutter contre la dégradation de leurs conditions de travail. Personnel absent non remplacé, journées à rallonge, gel des salaires, poste de cadre-infirmier non pourvu depuis de longs mois, insécurité sur le site, notamment la nuit, tel est devenu leur quotidien.

Ces professionnels, totalement dévoués à leur métier, souvent difficile, ont tenu à exprimer leur colère face à une direction dont ils déplorent le manque de communication. Les familles des résidants les soutiennent, en témoigne, la pétition lancée en solidarité avec leur action.

Lundi 12 avril, Michèle Picard, Evelyne Ebersviller, adjointe, Christian Falconnet et Marie-Christine Burricand, conseillers généraux, se sont rendus sur place afin de leur apporter leur soutien. Accompagnés des familles des résidants, ils ont rencontré le personnel et la direction.

La baisse de la subvention accordée par le Conseil général met en difficulté l’établissement au vu de ses besoins grandissants face à des résidants de plus en plus dépendants. Aujourd’hui, ce sont les usagers et personnels qui en font les frais.

L’absence de représentants de la ville et du Conseil général au conseil d’administration de cet établissement ne leur a pas permis d’être informés plus tôt de cette situation. Michèle Picard interviendra, avec les conseillers généraux, auprès du Conseil général et de la direction de la Mutualité du Rhône.

A ce jour, la direction s’est engagée, par écrit, à prendre en considération certaines de leurs revendications. Les salariés ont donc décidé de suspendre leur mouvement. Avec les personnels, les familles, les élus resteront vigilants.

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