Le récent rapport de la fondation Abbé Pierre confirme la gravité du mal logement en France, avec 8 millions de personnes mal logées, et une nette aggravation des situations de suroccupation.
Dans ce contexte les mesures budgétaires du gouvernement réduisant les APL a provoqué un coup de frein brutal des mises en chantier de logement social, et la future loi logement propose ouvertement la privatisation massive du parc de logement pour transformer les bailleurs sociaux en gestionnaires d’actifs immobiliers.
Au jour du conseil, nous serons sortis à la fois de la trêve hivernale des expulsions avec des centaines de décisions de justice réalisables cet été et du plan froid qui mettait à l’abri près de 1000 personnes dans l’agglomération, personnes qui se retrouveront dehors dans les semaines qui viennent.
Dans ces conditions quelles mesures peut prendre la ville pour faire face à l’afflux de situations d’urgences du logement. Allez-vous prendre de nouveaux arrêtés contre les expulsions, saisies et coupures d’énergie ?