Mal logement et expulsion, une question orale du groupe communiste

« Mal logement et expulsion: quelle action de la ville de Vénissieux à la fin de la trêve hivernale et du plan froid », la question orale du groupe communiste et apparentés lors de la séance publique du Conseil municipal

Madame le maire

Le récent rapport de la fondation Abbé Pierre confirme la gravité du mal logement en France, avec 8 millions de personnes mal logées, et une nette aggravation des situations de suroccupation.

La pression sur le logement social dans la métropole continue de s’aggraver, et donc les délais d’attente de s’allonger, avec des délais moyens dépassant les 4 ans, plus de 3 ans désormais à Vénissieux.La pression sur l’hébergement augmente aussi fortement et le 115 ne peut répondre qu’à peine 20% des demandes.

Dans ce contexte les mesures budgétaires du gouvernement réduisant les APL a provoqué un coup de frein brutal des mises en chantier de logement social, et la future loi logement propose ouvertement la privatisation massive du parc de logement pour transformer les bailleurs sociaux en gestionnaires d’actifs immobiliers.

Au jour du conseil, nous serons sortis à la fois de la trêve hivernale des expulsions avec des centaines de décisions de justice réalisables cet été et du plan froid qui mettait à l’abri près de 1000 personnes dans l’agglomération, personnes qui se retrouveront dehors dans les semaines qui viennent.

Dans ces conditions quelles mesures peut prendre la ville pour faire face à l’afflux de situations d’urgences du logement. Allez-vous prendre de nouveaux arrêtés contre les expulsions, saisies et coupures d’énergie ?

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