Incendie de l’équipement polyvalent jeunes Moulin-à-Vent

S’attaquer à une école, s’attaquer à un gymnase, un équipement public, c’est s’attaquer aux enfants, aux sportifs, aux associations, aux usagers qui les fréquentent chaque jour, c’est anéantir tout le travail de ceux qui les animent.

Depuis quelques semaines, des faits similaires (intrusions, tentatives d‘incendies ou de vols, dégradations) se multiplient sur tout le territoire de la ville sans exception et touchent nos équipements publics sans distinction (gymnases, écoles, centre technique municipal,…). Les forces de police, police nationale et police municipale, comme tous nos partenaires concernés, sont fortement mobilisés.

Si jusque là les efforts conjugués et la réactivité de tous avaient permis de protéger du pire nos équipements, cette nuit un équipement public est parti en fumée, et sans lui, l’action engagée par la Ville auprès des jeunes est remise en question sur le quartier.

Je condamne fermement ces actes délictueux et irresponsables. Sur place, j’ai pu constater une vive émotion et c’est légitime. Il n’y a rien de banal à incendier des poubelles, à détruire des biens publics, à mettre la vie de personnes en danger. Nous refusons de nous y habituer. Nous refusons de nous y résigner.

S’attaquer à une école, s’attaquer à un gymnase, un équipement public, c’est s’attaquer aux enfants, aux sportifs, aux associations, aux usagers qui les fréquentent chaque jour, c’est anéantir tout le travail de ceux qui les animent. Ces lieux de vie sont le bien commun de toute une ville, de toute une population. Derrière cette violence, il y a des actes quotidiens, pas si innocents, qui s’attaquent au vivre ensemble et à l’intérêt général. Tous les Vénissians subissent les conséquences de tels agissements, gratuits, inacceptables, intolérables.

Je demande aux pouvoirs de police de faire rapidement toute la lumière sur cet incendie. Si la piste criminelle est confirmée, j’espère que l’enquête se soldera par une arrestation. Je demande aux pouvoirs de police et de justice, la plus grande fermeté face à de tels agissements.

J’en appelle à la citoyenneté de tous, à la responsabilité. Nous sommes tous responsables du bien commun. Nous sommes tous responsables des vies qui nous entourent. C’est aussi cela la solidarité : les liens qui nous unissent, nous les citoyens, les acteurs de notre ville.

Nous ne laisserons pas briser les solidarités indispensables au vivre ensemble. C’est un défi que nous allons relever tous ensemble.

Chacun à notre niveau, nous pouvons refuser cette banalisation et agir pour que Vénissieux soit un exemple du vivre ensemble.

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