Inauguration du Tram « Mois des fiertés »

Une illustration poétique et esthétique de l’engagement du SYTRAL et de la Métropole dans la lutte contre les LGBTphobies. Un message d’inclusion qui sillonnera l’agglomération.

Ce matin, Michèle Picard, maire de Vénissieux et Vice-Présidente de la Métropole de Lyon, et Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon et du Sytral inauguraient la rame de tramway « Mois des Fiertés ». Un projet réalisé par l’artiste Morgane Fadanelli, présente à leurs côtés. L’occasion de réaffirmer fortement l’engagement de la Métropole à promouvoir la diversité, notamment en matière d’identité de genre et d’orientation sexuelle, et à lutter contre toutes les formes de discriminations. Que ce soit en tant qu’employeur, ou à travers les politiques publiques.

Je suis très heureuse d’inaugurer ce tram qui donne à voir, de façon très poétique et esthétique, l’engagement du SYTRAL et de la Métropole dans la lutte contre les LGBTphobies, grâce à l’œuvre de Morgane FADANELLI.

À l’image de la diversité de la population qu’il transporte (des jeunes, des familles, des personnes âgées, des étudiants, des professionnels…), le tramway nous est apparu comme un vecteur de communication idéal pour porter ce message d’inclusion à travers la Métropole.

Parce qu’il est plus que jamais nécessaire d’affirmer que les actes LGBTphobes sont inacceptables et d’agir pour y mettre fin. Au niveau national, en 2021, SOS Homophobie a reçu 1 515 témoignages d’actes LGBTphobes, dont 144 agressions physiques. Ce sont déjà 1 500 signalements de trop, mais ce n’est qu’une vision très partielle de la réalité, puisqu’on sait que la majorité des actes ne sont jamais signalés par les victimes.

Le Mois des Fiertés est donc l’occasion de réaffirmer fortement l’engagement de la Métropole à promouvoir la diversité, notamment en matière d’identité de genre et d’orientation sexuelle, et à lutter contre toutes les formes de discriminations. Que ce soit en tant qu’employeur, ou à travers nos politiques publiques.

La Métropole agit d’abord dans le cadre de la convention locale de lutte contre les violences LGBTphobes, une initiative au sein de laquelle la Métropole a dès le départ joué un rôle moteur, aux côtés de l’État, des villes de Lyon et de Villeurbanne, et des associations du territoire réunies au sein du Centre LGBTI de Lyon.

La très colorée campagne d’affichage contre les LGBTphobies, que vous avez pu voir sur les panneaux d’affichage de la Métropole au début du mois, est une traduction bien visible de cette convention qui compte 52 actions. Elle met à l’honneur l’œuvre d’un autre artiste, vénézuélien celui-ci, Daniel ARZOLA, et sa série « Je ne suis pas une blague » qui, depuis plusieurs d’années déjà, s’est répandue autour du monde. Pour celles et ceux qui l’auraient manqué du 1er au 7 juin, elle sera reconduite du 13 au 19 juillet.

Je suis particulièrement fière de notre collaboration avec des artistes talentueux pour ces actions, que ce soit Morgane FADANELLI ou Daniel ARZOLA. Car à l’encontre des stratégies d’évitement et de dissimulation que sont trop souvent forcées d’adopter les personnes de la communauté LGBT+, ces œuvres très colorées revendiquent le droit à être visible, à se montrer, à exister dans l’espace public ; mais aussi, par le choix d’une œuvre artistique, ils affirment la beauté de toutes ces expressions d’identités individuelles, de couple et familiales.

L’engagement de la Métropole dans la lutte contre les LGBTphobies se traduit également dans le soutien qu’elle apporte aux associations du territoire puisque, en tant que Vice-Présidente à la lutte contre les discriminations, j’ai souhaité faire pleinement entrer ces enjeux dans le dispositif métropolitain de subventions (comme les transidentités ou l’isolement des jeunes LGBT+).

Enfin, parce que les LGBTphobies ne s’arrêtent pas à la porte de nos organisations, ces questions seront partie intégrante de l’action de la Métropole à destination de ses agents, notamment en matière de formation et sensibilisation.

Je tiens à remercier tous nos partenaires, à commencer par le SYTRAL, qui contribuent par leur engagement à rendre visible et à faire exister ces thématiques dans l’espace public, et donc à susciter le débat. C’est en portant collectivement ces convictions que nous réussirons à combattre les stéréotypes et à construire une Métropole plus inclusive.

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