GPV – Convention GSUP

Le 20 décembre – Intervention de Michèle PICARD sur le rapport N°2 « GPV – Convention GSUP du Grand Projet de Ville de Vénissieux 2014/2014», lors du conseil municipal du 19 décembre dernier.

Le 20 décembre

Intervention de Michèle PICARD sur le rapport N°2 « GPV – Convention GSUP du Grand Projet de Ville de Vénissieux 2014/2014», lors du conseil municipal du 19 décembre dernier.

Lors de la visite récente du Ministre de la Ville, Maurice Leroy, à Vénissieux, j’ai fait part, à maintes reprises, des développements considérables et de l’attractivité retrouvée de Vénissieux. Ce mot d’attractivité n’est pas un mot paillettes qu’on jette en l’air pour se donner bonne conscience, il est acté par les promoteurs, bailleurs, toujours plus nombreux, et qui se montrent tous très intéressés par les projets urbains développés par la Ville. Sur le plateau ou ailleurs.

Il y a 30 ans, peu de personnes auraient fait ce pari. C’est le fruit d’une politique volontariste, d’une politique de combats, d’une politique équilibrée et raisonnée. A ce titre, nous avons su utiliser à bon escient les outils de la Politique de la Ville qui nous ont été proposés. Nous avons su les utiliser, mais aussi les adapter à notre objectif : au coeur de la rénovation urbaine, il y a la place centrale de l’humain.

La traduction sur le terrain, ça a été et ça reste de construire des logements neufs, à taille humaine, dans un maillage de services et d’équipements publics performants, avec des éco-parcs pour favoriser l’implantation des entreprises, des commerces. En clair, faire avancer la Ville sans qu’elle devienne une cité dortoir, faire avancer la Ville sans que les habitants s’en sentent dépossédés.

Au sujet des CUCS et ANRU précédents, Vénissieux a été l’une des villes les plus volontaristes de l’agglomération en la matière. Par an, il y a eu en moyenne 13 000 bénéficiaires des actions CUCS à Vénissieux. Les crédits ANRU, pour les opérations du Grand Projet de Ville, ont été engagés à plus de 90%, et 69 opérations sur 70 sont terminées, ou en phase de réalisation. Pour la période 2011-2014, nous profiterons de notre expérience pour rendre encore plus efficace le GPV de Vénissieux, et mener à bien les objectifs annoncés.

Reste une ombre au tableau, mais elle est de taille. Là encore, j’en ai fait part à Maurice Leroy. Les politiques de la ville ne doivent pas se substituer au droit commun, elles ne peuvent  intervenir qu’en complément de la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire, qu’en complément des missions régaliennes que sont l’éducation, la santé, la justice, la sécurité…

Si l’on inverse les priorités, si l’on détruit nos grands services publics nationaux, comme c’est le cas aujourd’hui, alors les politiques de la ville deviendront des outils de gestion de la pauvreté. Accompagner la misère sociale n’est pas un objectif, la combattre si !

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