Disqualifions la violence : Oui aux supporters, non aux casseurs !

Le 19 novembre 2009

Les incidents de cette nuit sont venus gâcher, à Vénissieux et sur tout le territoire, la joie des supporters et des familles. Je les condamne sans détour.

Le 19 novembre 2009

Les incidents de cette nuit sont venus gâcher, à Vénissieux et sur tout le territoire, la joie des supporters et des familles. Je les condamne sans détour.

Je comprends les manifestations de joie qui suivent une victoire sportive. Elles sont pour les familles populaires autant de respirations dans un contexte morose où le quotidien est une lutte de tous les instants et où les moments de fête et de partage sont rares. Mais la victoire ne peut en aucun cas justifier les débordements qui l’accompagnent.

Hier soir, j’ai vu des familles, des enfants descendre spontanément dans les rues pour célébrer cet événement. J’ai aussi vu une poignée d’individus sans scrupule mettre ces habitants en danger (incendies volontaires de véhicules, jets de pierre, rodéo …). Quelle est la part d’inconscience dans ces comportements à risque ? Qui a intérêt à « mettre le feu » ? Ce que j’ai pu constater cette nuit aurait pu avoir de graves conséquences. Nous avons échappé au pire.

L’esprit sportif ce n’est pas cela. C’est un moment de vivre ensemble dans la dignité et le respect mutuel tel que le souhaitaient toutes ces familles populaires. Je tiens, en leur nom, à exprimer ma plus profonde indignation face à ces actes inqualifiables qui portent atteinte à toute une population. Face à cette poignée de casseurs, ensemble, élus, habitants, personnels de services publics de première ligne, nous condamnons fermement ces actes délictueux. Nous ne laisserons pas faire. Résistons et disqualifions la violence !

Michèle PICARD

Incidentsfoot19112009pdf

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