Contrat Urbain de Cohésion sociale

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur le rapport N° 1 « Avenant au Contrat Urbain de Cohésion sociale (CUCS) 2011-2014 pour le site de Vénissieux Les Minguettes Max Barel », lors du Conseil municipal du lundi 3 octobre

Le 6 octobre

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur le rapport N° 1 « Avenant au Contrat Urbain de Cohésion sociale (CUCS) 2011-2014 pour le site de Vénissieux Les Minguettes Max Barel », lors du Conseil municipal du lundi 3 octobre

La ville de Vénissieux a toujours plaidé pour le renouvellement des programmes nationaux de rénovation urbaine et des CUCS. Ce sont des outils précieux de la Politique de la Ville, qui nous ont permis de réelles avancées, aux Minguettes et à Max Barel. A ce titre, je tiens à féliciter les équipes du GPV, pour le travail fourni et la réalisation du CUCS 2007-2009, puis de son prolongement en 2010. Leur investissement a été total, et ce sont les habitants de Vénissieux qui en ont récolté les fruits. L’avenant expérimental au CUCS 2011-2014, pour les Minguettes-Max Barel, est d’autant plus intéressant qu’il répond à l’une de nos attentes : faire en sorte de mobiliser plus efficacement les moyens de droit commun, en faveur des habitants. Nous l’avons toujours dit ici : les politiques de la Ville ne peuvent pas compenser, ni se substituer, aux politiques gouvernementales et nationales.
Pour les trois thèmes principaux de cet avenant expérimental, à savoir l’éducation ; l’insertion et l’emploi ; la prévention-sécurité, les engagements pris par chaque partenaire, interviennent en matière de droit commun. Des objectifs à atteindre sont clairement définis comme, par exemple, un délais maximum de deux jours, (et nous serons vigilants au sujet de son application), pour les remplacements d’enseignants absents dans le premier degré. Nous nous sommes d’ailleurs battus avec les parents d’élèves, et les enseignants, tout au long de l’année dernière, pour lutter contre cette véritable hémorragie, soit l’équivalent de 800 journées non remplacées à Vénissieux l’année dernière.
Par ailleurs, nous avons choisi d’élargir les domaines d’intervention et d’actions, à des thèmes qui me paraissent importants, comme l’amélioration du cadre de vie, l’accès à la santé, à la culture, ou encore le renforcement de la citoyenneté. Il faut une mobilisation de tous les instants et de tous les partenaires (l’Etat, le Grand Lyon, les bailleurs, le Sytral, l’Education nationale, la police) pour continuer d’avancer, aux Minguettes et à Max Barel. Des percées significatives ont été accomplies depuis des années, il faut s’en féliciter mais ne pas s’en contenter. Mobilisons-nous, toujours et encore, car la crise économique actuelle frappe très durement les quartiers populaires, et ses habitants. Les moyens déployés doivent être à la hauteur des attentes et des besoins des Vénissians.
L’avenant expérimental au CUCS 2011-2014 sera un outil efficace, à condition, je le dis et je le répète, que l’Etat maintienne au préalable ses missions régaliennes, et sa présence sur l’ensemble du territoire. C’est la clé du développement des quartiers populaires, oubliés depuis bien trop longtemps par les politiques nationales, et les pouvoirs publics.

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