Intervention de Michèle PICARD sur le rapport n°4 « RELATIONS INTERNATIONALES. Versement d’une subvention et dons de divers matériels scolaires à l’Association Mouvement des Etudiants et Jeunes Comoriens de Lyon – MEJCL »
La solidarité à Vénissieux n’est pas exclusive, encore moins partisane. Elle est notre identité et notre patrimoine, dans la limite de nos possibilités. Elle vient au secours de populations démunies, frappées par des conflits armés ou des catastrophes naturelles. Pour les réfugiés des pays en guerre, dont l’Ukraine récemment. Le Haut Conseil aux Réfugiés estime à ce sujet que nous venons de franchir la barre des 100 millions de réfugiés dans le monde ! Mais notre ville a aussi porté son aide ces dernières années aux haïtiens, en Palestine ou dans le nord de la France.
Il ne s’agit pas de frontière, d’appartenance, mais d’hommes, de femmes, d’enfants qui ont besoin de nous pour passer un cap très difficile.
Peu relayé par les médias, le passage du cyclone Kenneth en 2019 a frappé de plein fouet les Comores. Les bilans humains et matériels ont été lourds et les cicatrices restent bien visibles aujourd’hui encore.
Nous avons reçu le maire de Nioumangama en présence du mouvement des étudiants et jeunes comoriens de Lyon, dont beaucoup sont domiciliés à Vénissieux.
Une école primaire fait l’objet de travaux de réparation et rénovation à l’approche de la prochaine rentrée scolaire. Notre ville a choisi de donner à l’école de Nioumangama une partie de son mobilier scolaire ancien et non utilisé. Ce matériel représente l’équivalent de quatre salles de classe en bureaux, chaises et armoires. Par l’octroi d’une subvention de 5100€, nous contribuons également au financement du transport du matériel jusqu’aux Comores.
Cet élan de solidarité est double : il vient aider les populations comoriennes et vient soutenir l’une de nos priorités, l’éducation des enfants sous quelques latitudes que ce soit.
Les Vénissians peuvent en être fiers.
Je vous remercie.