Mardi 18 février 2014.
Retrouvez la déclaration de Michèle PICARD concernant l’entreprise Bosch.
Depuis lundi, des salariés de Bosch organisent un piquet de grève devant l’entreprise vénissiane pour exprimer leurs inquiétudes quant au devenir du site. Ils expriment également une colère légitime au vu des efforts fournis depuis plusieurs années pour sauver leurs emplois, leurs savoir-faire et leur outil de production.
Ils espéraient que le comité d’entreprise prévu ce matin apporterait des réponses à leurs interrogations.
Or, ce matin, la direction du groupe Bosch a annulé purement et simplement le comité central d’entreprise et l’assemblée du personnel prévue cet après-midi. La raison invoquée par la direction : toute négociation sera suspendue tant que les salariés continueront de bloquer l’usine.
Je suis indignée d’une telle décision qui ressemble plus à un chantage, à un ultimatum, qu’à une réelle volonté de trouver une solution pérenne.
Aujourd’hui, il n’est pas tolérable que les légitimes revendications des salariés ne soient pas entendues. Interrompre ainsi toute forme de négociation est inacceptable !
J’apporte tout mon soutien aux salariés en lutte et condamne l’attitude d’une direction qui bloque tout processus de négociation.
Bosch doit assumer ses responsabilités et trouver de nouvelles productions industrielles pour maintenir l’activité et tous les emplois. C’est l’avenir du site vénissian qui se joue aujourd’hui. L’Etat doit peser de tout son poids dans ce dossier et prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder ce patrimoine industriel vénissian.
