Jeudi 26 juin 2014.
Retrouvez l’intervention de Michèle Picard à l’occasion de la pose de la 1ère pierre de l’immeuble de bureaux « Le Mirroir ».
De toutes les caractéristiques de notre ville, on oublie souvent de rappeler que Vénissieux est une terre d’entreprises. Nous en comptons plus de 3 000, avec des grands groupes industriels, des PME-PMI et des micro-entreprises, soit plus de 29 000 emplois, dont un tiers d’emplois industriels.
La pose de la première pierre de l’immeuble de bureaux Le Miroir, illustre notre volonté de renforcer les activités tertiaires et commerciales à Vénissieux. 5 700m2 sur 4 étages leur seront destinés, le bâtiment devant accueillir également des commerces en rez-de-chaussée. Ici, Le Miroir, au Couloud, l’arrivée des laboratoires Carso, l’attractivité retrouvée notre ville auprès des entrepreneurs se confirme, et c’est une très bonne nouvelle pour le dynamisme d’ensemble de notre territoire, mais aussi et surtout, pour l’emploi de proximité.
Je tiens à remercier l’architecte, François Pinéro, et le promoteur, Art de Construire, pour la réalisation d’un ouvrage de qualité, qui intègre une dimension paysagère. Le choix de l’implantation est stratégique, au carrefour de grands axes de communication. Pour Vénissieux, cela traduit les orientations d’aménagement du projet Cœur de Ville (îlot Croizat/Ferry/Paul Bert). Le carrefour Croizat/Paul Bert va devenir une entrée du centre-ville, et l’activité commerciale s’étend et se prolonge du centre jusqu’au boulevard Croizat. Hasard du calendrier, nous allons inaugurer dans quelques jours les premiers immeubles de l’îlot Romain Rolland, autre pôle, à dimension paysagère là encore, d’un cœur de ville en pleine mutation.
Le centre-ville de Vénissieux doit correspondre, en termes d’activités commerciales, d’animations et de dynamisme, à la taille d’une commune comme la nôtre : 3ème ville du Rhône pour plus de 60 000 habitants. Ce n’est pas encore le cas aujourd’hui. Nous allons donc y travailler, en incitant le commerce de proximité à venir s’installer sur notre territoire, afin de créer de véritables parcours commerçants. Nous allons également travailler à l’implantation de nouvelles entreprises à vocation industrielle, tertiaire, d’entreprises innovantes, comme de jeunes entreprises.
La ville n’est pas donneuse d’ordres en la matière, mais les dispositifs d’accompagnement que notre Service Économie met en place, notre politique d’aménagement urbain, avec la création d’éco-parcs, jouent un rôle de levier considérable. J’ai toujours considéré les entreprises comme des acteurs à part entière de la vie de la cité, de son intégration dans son proche environnement, auprès des habitants, jusqu’à l’image de notre ville qu’elles valorisent.
En ce début de mandat, nous avons la volonté de créer une charte de coopération avec les entreprises vénissianes, afin d’actionner les leviers pour l’accès à l’emploi, la formation professionnelle, la découverte des métiers, en lien avec les organismes d’insertion et la mission locale. Je le dis souvent, une ville forme un tout, et son essor repose sur un ensemble d’actions diverses et simultanées.
Cet immeuble, dédié au tertiaire, montre que l’on ne peut pas séparer le volet urbain du volet économique, de la présence des services publics, de la dimension sociale et culturelle de Vénissieux. Commerces, logements, activités tertiaires, transports publics vont se croiser ici, à l’angle de la rue Paul Bert et du boulevard Croizat, Le Miroir devenant un outil d’aménagement du territoire, et une porte d’entrée vers le centre-ville. C’est cet esprit de complémentarité qui nous anime pour les grands projets à venir, autour de la gare multimodale de Vénissieux, comme autour de l’axe Bonnevay-Puisoz. Ne segmentons pas une ville, mais agrégeons, au contraire, toutes les dimensions autour de projets structurants, pour en faire des lieux de vie et non des lieux de passage.
Le Miroir en est un bel exemple.
Je vous remercie.
