Vernissage de l’exposition photo relative au chantier de solidarité internationale au Burkina Faso

Mercredi 13 février 2012.

Retrouvez l’intervention de Michèle Picard, lors du vernissage de l’exposition photo relative au chantier de solidarité internationale au Burkina Faso, le mardi 12 février 2013 à 18h00.

Mercredi 13 février 2012.

Retrouvez l’intervention de Michèle Picard, lors du vernissage de l’exposition photo relative au chantier de solidarité internationale au Burkina Faso, le mardi 12 février 2013 à 18h00.

Vous ne regardez plus le monde qui vous entoure de la même façon, les enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes, l’action et l’engagement sont désormais des valeurs concrètes qui peuvent, vous le savez désormais, changer et améliorer le quotidien de jeunes burkinabés.

Etre jeune, c’est être citoyen, voilà ce que la Ville de Vénissieux défend et renforce, et nous pouvons vous le dire, après vos 15 jours passés à Koudougou : vous pouvez être fiers de ce que vous avez entrepris, fiers de ce que vous avez réalisé, fiers de ce que vous avez accompli.

A la force de la jeunesse, vous avez ajouté la force de la citoyenneté, du partage et de la solidarité. Je rappelle brièvement l’objet de votre mission au Burkina Faso, que retrace cette exposition de photos : vous avez œuvré à la construction d’un terrain de basket au profit de l’école de Palogo et des enfants de l’orphelinat, âgés de 5 à 13 ans.

Cette opération intervient un an après la construction d’un local de rangement de matériel, sur le site en 2011, dont nous avions tiré un bilan très positif en termes de formations, de prises d’initiatives et d’échanges, entre jeunes vénissians et burkinabés.

Pour la deuxième année consécutive, la Ville avec son service Sports, Jeunesse et Famille, et en partenariat avec l’association Basket Citoyen, a financé et encadré la mise en œuvre du chantier dans le cadre de la solidarité internationale.

Je tiens à remercier ici tous les acteurs qui ont permis à cette opération de voir le jour : l’association Basket Citoyen, mais aussi Djilali Benyekhlef, responsable des chantiers jeunes au service jeunesse, et à l’origine du projet, qui était accompagné par Dorian Gonnet, éducateur sportif au service Sports et Jeunesse. Sans oublier Claire Gillet, photographe professionnelle, pour son regard et sa traduction visuelle du travail accompli à Koudougou.

Je tiens à les féliciter pour ce qui a été réalisé sur place, et pour tout ce que ce projet a ouvert comme nouvelles perspectives : les trois jeunes filles vénissianes ont en effet noué d’étroits contacts avec l’association de femmes burkinabés Leader, qui lutte contre la maladie de la fistule obstétricale, laquelle affecte en majorité les filles devenues mères très jeunes. Quels sont leurs besoins, comment leur venir en aide, il y a là des pistes à explorer.

Je voudrais signaler que cette mission de solidarité 2012 a aussi permis la mise en place d’une correspondance, entre les enfants de l’école Jean Moulin et de Koudougou. Avec le Burkina Faso, les passerelles sont nombreuses, puisque j’ai rencontré en décembre dernier Madeleine Kombasse, responsable du centre de formation Anasoza, qui contribue à la formation de jeunes filles en difficulté, à Ouagadougou notamment.

Je tiens enfin à adresser un clin d’œil aux pionniers vénissians de la solidarité internationale, puisque la Mission Jeunesse, de 2003 à 2006, avait déjà mis sur pied un chantier au Sénégal, dans le cadre de la réhabilitation de la maison natale de Léopold Sedar Senghor.

Cette mission de solidarité internationale vous a valorisés, tous autant les uns que les autres, mais n’oubliez pas non plus que vous avez également valorisé l’image de notre ville, et nous vous en sommes reconnaissants. Susciter l’action et l’engagement, intégrer les jeunes à leur propre citoyenneté, leur offrir tous les accès possibles à l’éducation, à la culture, aux connaissances, à de nouveaux horizons, ce sont ces priorités que notre ville défend avec force, à travers tout un ensemble d’actions, à travers les équipements polyvalents jeunes, mais aussi des partenaires comme Bioforce par exemple.

400 jeunes réalisent annuellement des chantiers locaux ou internationaux, et cette volonté d’accompagner, d’aider la jeunesse vénissiane, pour l’amener vers l’autonomie et la responsabilisation, est et restera au cœur de notre pacte communal. La jeunesse n’est pas un coût mais une chance, et vous venez, au Burkina Faso comme à Vénissieux, de nous en donner la preuve.

Je vous remercie.

S’enrichir au contact de l’autre, s’enrichir en donnant à l’autre, s’enrichir en partageant nos cultures, nos expériences et nos efforts pour le bien commun. Je suis certaine, à travers ce chantier de solidarité internationale au Burkina Faso, que les 8 jeunes vénissians, ici présents, ayant mené à bien cette opération, ne sont plus tout à fait les mêmes.

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