Stop aux licenciements boursiers !

27 septembre 2012

Sanofi s’apprête à sacrifier ses activités de recherche médicale alors qu’il a empoché de l’argent public qui représente prés de 120 millions d’euros de crédits impôt recherche. Il annonce 900 suppressions d’emplois alors qu’il a dégagé 8,9 milliards d’euros de profits en 2011 !
Déjà, entre 2009 et 2011, 4000 emplois sont passés à la trappe dans de le but de satisfaire les actionnaires quitte à jeter à la rue des milliers de salariés.

27 septembre 2012

Sanofi s’apprête à sacrifier ses activités de recherche médicale alors qu’il a empoché de l’argent public qui représente prés de 120 millions d’euros de crédits impôt recherche. Il annonce 900 suppressions d’emplois alors qu’il a dégagé 8,9 milliards d’euros de profits en 2011 !

Déjà, entre 2009 et 2011, 4000 emplois sont passés à la trappe dans de le but de satisfaire les actionnaires quitte à jeter à la rue des milliers de salariés.

Ce géant pharmaceutique a prévu de passer son niveau de dividendes de 35 à 50 % d’ici 2015.

Selon les syndicats, ce sont en réalité, près de 2 500 postes qui pourraient disparaître en France sur les 28 000 employés que compte l’entreprise Sanofi : en plus des suppressions de postes annoncées, le centre de Montpellier arrêterait ses activités de recherche, quant à celui de Toulouse, il fermerait carrément.

Après Michelin, Total, Alsthom, Air France, Valéo, Pétroplus, Continental, Carrefour, Unilever, Arcelor, Eon France, PSA Aulnay, c’est au tour de Sanofi.

Un million d’emplois ont été perdus ces quinze dernières années. Nos savoir-faire, nos outils de production ont été saccagés, pillés.

Il est grand temps d’interdire les licenciements boursiers comme le proposent les parlementaires communistes au travers de la proposition de loi n° 116 qu’ils viennent de déposer à l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui il faut dire stop, obliger le gouvernement à prendre ses responsabilités et redonner à la France une politique industrielle d’ambition.

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