Rassemblement devant l’Usine Bosch

Aujourd’hui, il y en a marre ! Au nom de l’argent roi, du capitalisme financier, on délocalise à tour de bras…

Aujourd’hui, il y en a marre ! Au nom de l’argent roi, du capitalisme financier, on délocalise à tour de bras.

Marre de 30 ans de désindustrialisation massive qui tue nos entreprises, casse nos emplois et nos savoir-faire !

Marre que les salariés soient encore et toujours les victimes de ce Monopoly financier, Ils ne sont pas des Kleenex que l’on jette après usage !

Cette désindustrialisation massive, Vénissieux en a déjà trop fait les frais. Un à un, nos patrimoines industriels locaux sont attaqués : Veninov, Renault Trucks, Bosch, Carbone Savoie la semaine dernière… Des entreprises, fleurons de l’industrie française dépecées, pillées, liquidées au nom d’intérêts financiers

Depuis plusieurs années, les salariés de Bosch n’ont cessé de se battre pour sauver leurs emplois, leurs savoir-faire et leur outil de production au prix de nombreux sacrifices. Pour rappel, la reprise de l’activité photovoltaïque présentée comme l’avenir industriel. Bosch Rexroth, la structure la plus importante du site vénissian (600 salariés) doit faire l’objet d’un plan d’économie. Une décision incompréhensible au vu de l’activité sur le site qui l’oblige à faire appel à des intérimaires.

Pour rappel, le groupe Bosch envisage de transférer une partie de l’usinage en Turquie. Il est temps d’arrêter le massacre et obliger chacun à prendre ses responsabilités. Ce qui arrive au site de Vénissieux n’est ni plus ni moins que le résultat d’un choix délibéré du groupe Bosch de se retirer progressivement du territoire français.

Aujourd’hui le site vénissian est en danger : ce ne sont pas moins de 1 000 emplois qui sont en jeu et au final la disparition de ce patrimoine industriel vénissian. En octobre dernier, je me suis associée à la demande des salariés et  j’ai sollicité le Préfet de région pour qu’une table ronde soit organisée au plus tôt, une demande restée sans réponse à ce jour.

L’Etat doit peser de tout son poids dans ce dossier. Bosch c’est une multitude d’activités qui font de lui le leader mondial de l’automobile, de l’électroménager… Pour rappel, la France représente le 2ème marché européen du groupe. Il a les moyens et la capacité d’assurer l’avenir du site industriel vénissian. Ce n’est ni plus ni moins qu’une question de volonté politique. L’Etat doit intervenir pour stopper ce désengagement industriel de Bosch en France et l’obliger à développer des activités alternatives.

La semaine dernière, j’ai réactivé le comité de défense pour l’industrie, l’emploi et les savoir-faire suite au mouvement de grève des Carbone Savoie. Un comité de défense mobilisé, aujourd’hui encore, aux côtés des salariés de Bosch. Un comité de défense déterminé à ne pas laisser encore une fois notre patrimoine industriel vénissian dilapidé.

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