Pendant que le gouvernement socialiste fait le bonheur du libéralisme et du MEDEF, et tente aujourd’hui de casser le code du travail, la crise, elle, s’aggrave, dans nos quartiers, comme sur l’ensemble du territoire. Chômage, précarité, logement, santé, tous les voyants sont dans le rouge, mais l’Etat poursuit ses politiques d’austérité dévastatrices.
Malgré la chute des dotations, malgré l’asphyxie financière des collectivités, je veux dire aux Vénissians que notre majorité ne cèdera pas, en termes de solidarité et d’accompagnement social. Parce que c’est notre histoire, c’est notre patrimoine, c’est Vénissieux. Cette délibération le prouve, malgré les difficultés budgétaires, que toutes les collectivités locales rencontrent. 15% de nos finances sont affectés au social, à la famille, à la santé, au logement.
Contrairement à certaines mairies de droite, qui profitent du contexte pour saborder les missions de service public, nous continuons d’agir, dans le cadre de la politique de la ville, avec une enveloppe de subventions de plus de 147 000€, mais aussi à travers les actions que nous portons, à hauteur de 313 000€. Jardin collectif, développement de la vie sociale des quartiers, activités socio-éducatives pour les 11-17 ans, auto-école sociale, apprentissage linguistique, accompagnement vers l’insertion, la formation, l’emploi, je tiens à saluer l’ensemble de ces actions, qui passent trop souvent inaperçues, mais sans lesquelles, la cohésion sociale et la vie des quartiers seraient affaiblies.
N’en déplaise à ceux qui caricaturent le monde associatif, à ceux qui font passer les politiques sociales, pour un coût trop lourd pour notre société, cette programmation montre que Vénissieux tient le cap à gauche, un cap qui n’est pas libéral, mais bien humain et social !