Pacte Territorial d’Insertion pour l’Emploi

Éducation-formation-insertion-emploi. C’est en actionnant les quatre leviers, que les territoires seront en mesure de lutter contre le décrochage scolaire, contre le chômage des jeunes, contre l’éloignement de l’emploi.

Éducation-formation-insertion-emploi. C’est en actionnant les quatre leviers, que les territoires seront en mesure de lutter contre le décrochage scolaire, contre le chômage des jeunes, contre l’éloignement de l’emploi.

De l’Afpa au Certa, en passant par la Mission Locale et le travail avec Pôle Emploi, la Ville de Vénissieux agit et défend l’insertion, la formation. C’était le cas dans le cadre du PLIE, Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi, ça le reste bien évidemment, sous la Métropole, qui organise depuis 2015, la mise en œuvre de la politique d’insertion, et le retour à l’emploi des personnes en difficulté, en particulier les allocataires RSA. Elle est également devenue depuis 2017, l’unique organisme intermédiaire, gestionnaire du Fonds Social Européen sur son territoire.

Dans un premier temps, je voudrais saluer le travail remarquable réalisé par notre pôle Économie, et par tous les partenaires de Vénissieux. Tout le monde se retrousse les manches, se bat, car le pire serait de considérer le chômage dans les villes populaires, comme une fatalité. Plusieurs lignes fortes nous animent : rapprocher les publics, et notamment les jeunes, de l’emploi ; animer un véritable réseau d’entreprises vénissianes ; faire partager aux habitants les retombées du développement urbain. Les avancées sont considérables sur ces trois points, et je sais que les Vénissians voient l’énergie déployée, et le travail accompli dans tous les quartiers.

  • Depuis 2014, le nombre d’heures d’insertion a augmenté de 231%. Sur les 61 000 heures programmées, plus de 32 000 heures ont été déjà été effectuées sur le chantier Puisoz-Grand Parilly, et 114 personnes y ont travaillé.
  • La journée vénissiane des métiers et de l’emploi, est devenue un rendez-vous incontournable, plébiscité aussi bien par les exposants, que par le public. Cette année, 48 entreprises étaient présentes, là encore, je tenais à saluer leur investissement, et leur détermination à proposer des pistes et opportunités aux jeunes vénissians. Toutes proposaient des offres d’emploi, plus de 350, dans de nombreux secteurs d’activité : industrie, logistique, transport, services, commerces, propreté, environnement, énergie, BTP.
  • L’opération Ikéa-Ville de Vénissieux a été un succès. Au total, 450 personnes ont participé à une des quatre informations collectives, situées dans quatre points géographiques de la ville, co-animées avec Ikea. De ces quatre rencontres ont découlé 400 entretiens de présélection. 200 d’entre eux ont participé aux ateliers de coaching, et 110 ont été sélectionnés pour le job-dating du 27 mars 2019, en présence de 15 salariés d’Ikea. Environ 25 000 heures étaient programmées au début du chantier Ikea, un chiffre dépassé, puisque quasiment 26 000 heures d’insertion ont été réalisées. A ce jour, 50 Vénissians se sont vu proposer un contrat par Ikea.
  • Et puis bien sûr, mentionnons la charte de coopération, qui réunit aujourd’hui, 118 entreprises vénissianes, un réseau solide, un noyau dur, qui montre l’implication du monde économique dans le développement de nos territoires, et à l’écoute de notre jeunesse en particulier.

Dès novembre, l’installation de la Mission Locale dans la Maison des Services Publics de Vénissy, montre à quel point, notre ville entend valoriser l’insertion, afin de l’enraciner au plus près de ceux qui en ont besoin. N’oublions pas que dans les quartiers QPV, la population non diplômée atteint 30%, voire 40%, contre 18,3% en moyenne à l’échelle de l’agglomération lyonnaise.

A l’époque du PLIE, les 14 communes qui en faisaient partie, comptaient à elles seules, 43% des allocataires RSA du département. L’urgence est là, présente, tout comme les potentiels indéniables des quartiers populaires. Notre ville approuve ce pacte territorial d’insertion pour l’emploi. Si elle s’engage dans la gouvernance, c’est pour renforcer les potentiels et les spécificités de son territoire, et porter des thématiques bien précises, relatives, entre autres, aux publics les plus éloignés et les plus fragiles, sur le marché du travail. On ne connaît pas réellement les objectifs de la Métropole en la matière. Le retour à l’emploi doit concerner toutes les populations, celles qui en sont proches, comme celles qui en sont plus éloignées. Les problématiques posées ne sont alors pas les mêmes, les parcours différents, et nous espérons que la Métropole saura y répondre, dans un cas comme dans l’autre.

Je vous remercie.

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