Inauguration « Le Quartz »

La Ville de demain se pense aujourd’hui, et les défis sont nombreux.

Aujourd’hui, nous inaugurons Le Quartz, une opération à l’image de ce que nous souhaitions réaliser dans le cadre de ce projet urbain : donner naissance à un lieu de vie, un lieu d’échanges, un quartier de vie, innovant, à dimension humaine.

Un quartier dans le quartier, et surtout, une nouvelle étape dans le développement urbain de Vénissieux et du Grand Parilly, voilà ce que représente l’inauguration de l’opération Le Quartz. Un moment-clé, la réalisation de l’entrée Ouest d’un site, rappelons-le, de 20 hectares.

Notre ville enchaîne les projets structurants, c’est notre chance et c’est l’aboutissement de notre détermination politique à désenclaver les quartiers, à en finir avec les fractures territoriales, à améliorer le cadre de vie des Vénissians. Les tramways, Vénissy, Armstrong, le Puisoz-Parilly, Clochettes-Minguettes. Vénissieux avance mais Vénissieux reste cette ville solidaire, elle garde son identité profonde.

Il y a la volonté de dire que les habitants des villes populaires ont les mêmes droits et devoirs que les autres : vivre mieux, avoir accès à des logements dignes, à l’éducation, à la santé, aux loisirs, à la culture, à l’emploi, à la mobilité des transports en commun. Les projets structurants que nous portons doivent bénéficier avant tout aux Vénissians, tout en affirmant notre place et notre rôle moteur dans la Métropole Lyonnaise.

Par tous les moyens, et donc par tous les leviers, l’aménagement de notre territoire entre en résonance avec les besoins des habitants. C’est la raison pour laquelle nous multiplions les partenariats entre les entreprises et notre ville, nous renforçons les clauses d’insertion. Ainsi au 31 décembre, 134 personnes ont travaillé sur les chantiers pour un total de 27000 heures. Sur l’ensemble des programmes de la ville, plus de 185 000 heures d’insertion ont été réalisées entre 2014 et 2020 pour un total de 757 personnes en insertion professionnelle.

La dynamique créée se traduit ainsi sur le terrain, en termes d’activités, de logements, de cadre de vie… Logements, tertiaire et activités, services et commerces de proximité, espaces publics végétalisés, le Puisoz-Grand Parilly poursuit son chemin, étape par étape.

Aujourd’hui, nous inaugurons Le Quartz, une opération à l’image de ce que nous souhaitions réaliser dans le cadre de ce projet urbain : donner naissance à un lieu de vie, un lieu d’échanges, un quartier de vie, innovant, à dimension humaine. Après le pôle commercial, Ikea en 2019 et Leroy Merlin, nous avançons, sans précipitation, et nous bâtissons, pierre après pierre, la ville d’aujourd’hui et de demain. Aujourd’hui, un hôtel sous pavillon Eklo et dont l’ouverture est prévue pour la mi-décembre, et plus de 100 logements forment l’ossature de l’opération.

Trois commerces et un restaurant sont ou vont s’installer au rez-de-chaussée des bâtiments : il s’agit du restaurant Ninkasi, rejoint dans peu de temps par le coiffeur Jean-Louis David, l’institut de beauté Carlance et Bleu Libellule, magasin de soins corps et cheveux. Ce lieu de vie se matérialise sous nos yeux à travers ce quartier mixte et équilibré, où les logements familiaux, les logements spécifiques, la dimension paysagère, les espaces verts, le tertiaire et les commerces, s’intègrent et se complètent. Un quartier qui accueillera à terme 2 300 emplois et 2 000 habitants dans un environnement de 6 hectares d’espaces publics, avec des espaces de promenade, de repos, des espaces pour les enfants.

L’enjeu touche également à une mixité de logements, adaptés aux budgets des familles, sans oublier les résidences spécifiques pour les étudiants et les personnes âgées. Mais nous sommes encore loin d’être arrivés au terme de cette opération. Devant nous, de nouveaux logements vont sortir de terre, du tertiaire, des commerces et restaurants.

Et puis, il y aura un équipement métropolitain d’envergure, rayonnant à l’échelle métropolitaine mais aussi nationale, avec l’implantation de la Cité Internationale des Arts du Cirque. Entre sport et culture, entre savoir-faire, patrimoine et poésie, cette Cité devra devenir un pôle et une référence pour la filière du cirque, un lieu de transmission d’un art populaire et d’une mixité des pratiques et des cultures à laquelle nous tenons.

Les opérations du Grand Parilly nous emmèneront à l’horizon 2025-2026 avec l’achèvement des derniers programmes immobiliers. Celle de la ZAC Vénissy approche de sa conclusion, tandis que la rénovation urbaine Armstrong se poursuit jusqu’en 2024. Quel chemin parcouru pour notre ville !

Mais il ne faut jamais s’en contenter et continuer d’avancer, comme l’illustre notre nouveau PNRU Clochettes-Minguettes. Là, l’horizon est fixé à 2030-2035, et à nouveau un projet structurant va nous tirer par le haut, servir les Vénissians et l’intérêt général.

La Ville de demain se pense aujourd’hui, et les défis sont nombreux.

Il y a bien sûr la question centrale de l’accès au logement, à un logement digne pour les familles les plus modestes. Le piège des rénovations, aménagements et nouvelles constructions est de modifier en profondeur le tissu social, d’en chasser les personnes les plus précaires vers les 3ème couronnes pour les remplacer par une population plus aisée. Il ne faut pas perdre son âme, ne pas perdre son identité, et notre Ville est extrêmement vigilante sur ce point. Il n’y a pas non plus de mixité sociale sans l’accès à la santé, l’accès à l’éducation, à la culture, au sport pour tous, à la présence des services publics de proximité et de l’Etat.

D’autres défis sont déjà parmi nous : le réchauffement climatique nous contraint à repenser nos villes, à les construire différemment, à repenser les mobilités à l’aune des pollutions générées dans nos grandes métropoles. Il faut les intégrer à un vaste plan de déplacement domicile-travail et à un déploiement des transports publics à la hauteur du défi environnemental et de l’accès à l’emploi. Le Puisoz-Grand-Parilly possède tous ces atouts. Là encore, ces mutations ne doivent pas s’opérer sur le dos des plus faibles, elles doivent être accompagnées socialement, par une vraie solidarité, sans quoi elles resteront vaines et créeront de nouvelles discriminations insupportables.

Enfin, pensons aussi dans nos aménagements urbains à favoriser les espaces du lien social, les lieux d’échanges entre les habitants après une crise sanitaire qui a contribué au repli sur soi et accru le sentiment d’isolement. Aujourd’hui, le Puisoz-Grand Parilly se développe, grandit comme la porte sud de la Métropole et l’agrafe urbaine entre Lyon et Vénissieux.

Je remercie notre partenaire, la Métropole, l’opérateur Lionheart, les architectes et les différents promoteurs. Aux habitants de la Métropole et aux Vénissians de s’approprier au quotidien ce lieu de vie qui leur destiné.

Je vous remercie. 

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