Disparition de Roger Bourdeleau

Roger Bourdeleau vient de nous quitter. Il était une figure emblématique de notre ville.

Nous perdons un militant engagé et infatigable, tant sur le plan politique que syndical : une voix qui n’a jamais cessé de défendre ses convictions, un regard toujours fixé sur  la société, partageant ses questionnements ou ses humeurs. Nous pouvions tous compter sur sa jeunesse d’esprit pour bousculer les bien-pensants, comme en témoignent ses prises de position régulières dans le courrier des lecteurs du Progrès.

Je garde le souvenir d’une personnalité qui, sous des apparences parfois tranchantes, était profondément bienveillante et humaniste.

Pour celui qui a été un acteur majeur de la création de l’information municipale, dire et écrire ne sont pas des verbes comme les autres.  Roger s’est attaché tout au long de sa vie à faire résonner ses idéaux de justice sociale, de solidarité et de vivre ensemble, dans la Résistance française,  à Vénissieux, chez Berliet où les luttes menées retentiront  au niveau départemental et régional,  en tant que dirigeant syndical CGT et militant communiste, et bien sûr lorsqu’il était adjoint au maire. Je n’oublie pas Mireille, son épouse, aujourd’hui disparue, qui a été à ses côtés sur ce chemin de l’engagement.

Je m’associe à la peine de ses enfants, Sylvie et Pascal, ses petits-enfants, ses arrière-petits-enfants, tous leurs proches, ses amis,  ses camarades, tous ceux qui ont partagé ses combats.  Je les assure de mon soutien et de ma solidarité. Je tiens à rendre hommage à Roger Bourdeleau, ce Vénissian dont l’histoire est  à l’image de notre ville.

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