CONSEIL MUNICIPAL – Convention annuelle avec l’APASEV

L’heure est à l’urgence, l’urgence de défendre toutes les politiques socio-éducatives et culturelles que nous menons, et qui sont clairement menacées par les politiques d’austérité, revers d’une même médaille, celle du libéralisme. Les défendre et les promouvoir auprès de la population. Car contrairement à l’inauguration d’un équipement ou d’un projet urbain, ces politiques sont moins visibles, comme si elles allaient de soi, comme si elles étaient identiques, d’une ville à l’autre. Or, elles sont un choix, le choix de notre majorité de gauche, le choix de les inscrire et de les pérenniser, au service de toutes les familles vénissianes, dans tous les quartiers.

Pour la droite, elles sont un coût, pour nous, elles sont un investissement. Je prends l’exemple de l’Apasev. Son activité globale prévisionnelle 2015 : plus de 92 000 journées. Accueil organisé sur le territoire d’un quartier, à partir des maisons de l’enfance : 40 100 journées-enfants. Activités physiques et sportives, découverte du milieu, dans le cadre du projet pédagogique, hébergement en période scolaire dans un centre de vacances : plus de 7 000 journées-enfants. Sorties à la journée, en week-end, séjours en France et à l’étranger : plus de 20 000 journées. Est-ce cela que l’on veut voir disparaître, sous l’effet des politiques d’austérité imposées par le gouvernement ? A force d’étrangler les collectivités locales,  souhaite-t-on rayer de la carte des manifestations culturelles de proximité, qui valorisent et dynamisent la vie de quartier ? Il faut, je le crois, informer les habitants du péril que ces baisses de dotation de l’Etat, aveugles et sans précédent, font courir aux collectivités, aux associations et à l’aménagement du territoire.

C’est le message que nous devons porter ensemble, la mobilisation qui doit être la nôtre, pour garder le cap d’une ville humaine, et d’une ville solidaire.

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