Budget 2010

CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 20 JUIN 2011 – Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur les rapports 1 à 5 concernant le budget 2010

Le 23 juin 2011

CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 20 JUIN 2011 – Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur les rapports 1 à 5 :

  • 1 : « Compte administratif de Madame le Maire pour la gestion 2010 »
  • 2 : « compte de gestion 2010 de Monsieur le Comptable public »
  • 3 : « Affectation du résultat de clôture de fonctionnement de l’exercice 2010 »
  • 4 : « Projet de budget supplémentaire pour l’exercice 2011 »
  • 5 : « Rapport annuel 2010 sur l’état et l’évolution de la dette »

Les 5 premiers rapports de ce conseil municipal nous confirment le bien-fondé de notre ligne politique : ne pas lâcher sur les services publics de proximité à l’adresse des Vénissians, qui plus est en temps de crise ; continuer de poursuivre des investissements pour assurer l’entretien et le développement de Vénissieux ; préserver l’équilibre financier de notre budget en surveillant tous les postes de dépenses, que ce soient les subventions, les dépenses courantes ou la masse salariale.

La traduction chiffrée de cette volonté politique est sous nos yeux : pas d’emprunt toxique et une dette ramenée à 999€ par habitants (alors que la moyenne nationale est de l’ordre de 1250€) par rapport à la strate de la commune 50 000/100 000 habitants ; une fiscalité directe mesurée, dans les clous de l’inflation, et enfin de bonnes capacités d’autofinancement : autant de jalons prometteurs qui nous permettent d’envisager l’avenir de Vénissieux avec sérénité et sens des responsabilités.

Les engagements pris envers les Vénissians sont des engagements tenus, et le compte administratif du budget 2010 nous prouve une chose : la ville d’aujourd’hui et de demain ne se construit pas sur le dos des prochaines générations et d’une dette incontrôlée. La gestion sérieuse menée depuis plusieurs années porte ses fruits et les Vénissians, tous les Vénissians, s’en aperçoivent au quotidien.

Ces bonnes nouvelles doivent être jugées à l’aune d’un contexte national sinistré par la politique de casse, de castes et d’austérité menée par Nicolas Sarkozy. Entre parenthèses, ça rend notre bilan d’autant plus méritoire que les compensations fiscales de l’Etat et la dotation générale de fonctionnement ne cessent de baisser d’année en année. Je remarque au passage que la fiscalité made in UMP consiste donc à étrangler, entre autres, les recettes des collectivités locales d’un côté, tout en allégeant l’ISF de l’autre. Les ménages dont le patrimoine dépasse les 17 millions d’euros, ne paieront donc pas un centime de plus.

Après le bouclier fiscal et la suppression de la Taxe Professionnelles, dont la commission des finances de l’Assemblée nationale a estimé le coût à près de 8 milliards d’euros pour 2010, la politique distributive du gouvernement, qui consiste à prélever aux pauvres pour enrichir quelques nantis, continue de plus belle. Au lieu de s’attaquer aux niches fiscales, aux fraudes et paradis fiscaux, l’Etat s’en prend aux classes populaires et à l’intérêt général. On marche sur la tête, oui, mais sur la tête des plus démunis, voilà les grands principes de cette droite versaillaise et clanique.

Si le gouvernement continue d’avancer dans cette voie, inutile de dire que les plus fragiles, les communes populaires et les services publics, finiront tout droit dans une impasse. A titre d’exemple, il faut bien garder en tête que la faible augmentation par an des taux de fiscalité directe (1%) préconisée à Vénissieux, ne représente qu’un quart de nos recettes. Cette augmentation mesurée liée à l’inflation ne permet pas de compenser les désengagements financiers de l’Etat.

CM20062011Rapport1a5

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