Conseil citoyen de Développement Humain Durable

Retrouvez l’intervention de Michèle Picard lors du Conseil citoyen de Développement Humain Durable, lundi 23 mai 2011.

Retrouvez l’intervention de Michèle Picard lors du Conseil citoyen de Développement Humain Durable, lundi 23 mai 2011.

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A l’heure de cette nouvelle réunion publique du Conseil Citoyen de Développement Humain Durable, je tiens à remercier tous les participants, et en particulier les Vénissians qui se sont emparés de cette question du cadre de vie.

C’est rassurant et c’est encourageant dans un contexte de désaffection des urnes, de voir que la démocratie participative, la démocratie de proximité, que nous défendons âprement, portent ses fruits.

Les habitants se mobilisent, s’emparent de sujets proches de leur quotidien, et c’est une excellente nouvelle pour les élus que nous sommes car personne ne peut prendre de décisions sans au préalable écouter, consulter et débattre avec les Vénissians. Je tenais à mettre en exergue et à nous féliciter, et à vous féliciter, de cet engagement collectif pour faire de Vénissieux, une ville toujours plus agréable à vivre, à partager.

Ce Conseil, que nous avons mis en place dès le début du mandat, apporte déjà de premiers résultats et de premières pistes à travers l’Agenda 21, dont je vous reparlerai.

Mais ce 23 mai marque aussi le début de la 3ème édition de la semaine de la propreté. Vivre dans une ville propre, c’est vivre mieux avec son voisinage, avec soi-même, avec ce qui nous entoure et qui fait notre quotidien. Vivre dans une ville propre, c’est aimer sa ville, la respecter et l’embellir. Ça n’est donc pas une question secondaire, c’est une question d’éco-citoyenneté, de coresponsabilité de tout premier plan.

Le succès des précédentes Semaines de la Propreté nous amène à les poursuivre, à les pérenniser car, chacun en conviendra, la sensibilisation en matière de gestion des déchets et de propreté de nos espaces de vie, est un chantier de longue haleine. Tout simplement parce qu’il nous faut changer de comportements, changer nos « mauvaises » habitudes, et cette modification d’attitudes ne s’acquière pas du jour au lendemain.

La Ville de Vénissieux a pris à bras le corps cette question, car nous ne pouvons plus accepter les dépôts sauvages et les incivilités qui dégradent le cadre de vie des habitants. Dans ce cadre, nous avons également mis en place une campagne de prévention et d’informations, mais aussi de sanctions possibles auprès des forains, afin d’améliorer la situation et le nettoyage après les marchés. C’est un point sur lequel, mais il n’y a pas que celui-là, les efforts de tous doivent aboutir à des résultats probants. Du commerçant au chaland, chacun doit prendre conscience que les opérations de nettoyage ont un coût, et même un surcoût dont tout le monde aimerait bien se passer. Là encore, de nouvelles habitudes sont à prendre pour les forains, comme pour leur clientèle. Je sais que ça ne se fera pas en un claquement de doigts, mais je compte, à court terme, sur les effets de la sensibilisation et des campagnes que nous menons.

La semaine de la propreté que nous lançons avec les bailleurs, les conseils de quartier, les structures d’accueil et éducatives de la Ville, Eco-Emballages et le Grand Lyon, est là pour nous rappeler que la sauvegarde de notre cadre de vie ne dépend que de nous et de nos efforts pour en finir avec les incivilités. C’est aussi une question d’éducation, d’apprentissage, et c’est la raison pour laquelle de nombreuses manifestations sont à destination des jeunes et des enfants.

L’autre avancée considérable qu’a permise, entre autres, le Conseil citoyen de développement humain durable, réside dans l’élaboration et la mise en place de ce qu’on appelle « L’agenda 21 », qui a été adopté lors du dernier conseil municipal début mai. Transmis dans peu de temps au Ministère de l’Ecologie, il ancre et dessine les pistes et orientations qui feront le Vénissieux de 2030. Pour l’environnement, pour lutter contre le réchauffement climatique, pour améliorer les déplacements, mais aussi pour agir envers l’homme, l’emploi, la santé, ce document recense pas moins de 44 objectifs, et 107 actions sont d’ores et déjà programmées. C’est un carnet de bord, un carnet de route essentiel qui touche toutes les dimensions de la Ville que nous voulons bâtir dans un futur proche, le Vénissieux de nos enfants et petits-enfants. Nos efforts en la matière avec la reconstruction de la chaufferie bois, la prochaine inauguration de la chaufferie bois G. Levy, la construction de logements sociaux et résidences aux normes BBC, ont anticipé un mouvement général vers les questions environnementales.

Gardons aussi en tête que ces avancées ont un coût (l’enveloppe globale augmentera de +15% par projet) que les collectivités locales ne pourront pas amortir à elles seules. L’Etat devra aussi mettre la main à la poche sans quoi le Grenelle de l’Environnement restera une belle coquille vide, mais une coquille vide malgré tout.

Voilà les quelques sujets d’avenir et de notre commune dont je voulais vous parler, avant que vous ne développiez le thème de cette nouvelle réunion relatif à la présence animale en ville.

Je vous remercie encore pour le temps, la mobilisation et l’engagement dont vous faites preuve, au service de l’intérêt général, du vivre ensemble, ici à Vénissieux..

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