Concours des balcons et maisons fleuris

Le 5 décembre – Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD, lors de la remise des prix du concours des balcons et maisons fleuris 2011, vendredi 2 décembre 2011.

Le  5 décembre

Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD, lors de la remise des prix du concours des balcons et maisons fleuris 2011, vendredi 2 décembre 2011.

Il y a une fierté des Vénissians à embellir et accompagner leur ville dans son développement. C’est ce que j’ai ressenti, c’est ce que j’ai entendu, c’est ce que j’ai vu lors des Reconnaissances Vénissianes, qui ont eu lieu pendant le Grand Rendez-Vous 2011. Cette fierté d’être Vénissian, cette fierté de participer à la vie de son quartier, de sa commune, ce sentiment d’appartenance collective à un projet, les 97 participants des maisons et balcons fleuris la portent d’une façon ou d’une autre.

A ce nombre d’inscrits, toujours aussi impressionnants et en légère hausse, je n’oublierais pas de mentionner le Groupe Scolaire Jules Guesde, qui a reçu « le prix départemental » dans la catégorie « écoles maternelles », et pour l’école élémentaire « le prix des jeunes jardiniers ». J’ai l’habitude de dire qu’une ville ne se construit pas sans ses habitants, sans leur implication, leurs remarques, sans une concertation la plus large possible.

Il en est de même pour l’embellissement de Vénissieux, auquel chacun d’entre vous, en participant à cette nouvelle édition du concours des balcons fleuris 2011, a contribué. La ville reçoit le label 3 fleurs, au concours national des villes et villages fleuris, depuis plus de 30 ans. Nous y tenons, vous y tenez, car vivre dans une commune colorée, aérée, plus propre, c’est tout simplement vivre mieux son quotidien, c’est faire preuve de respect à l’égard de son quartier, de son voisinage aussi.

Vous le savez tous ici, améliorer le cadre de vie de chaque Vénissian, est l’un des axes forts de notre mandat. Nous avons la chance de vivre dans une ville urbaine, mais verte, avec des parcs, des espaces où chacun d’entre nous peut venir respirer, se ressourcer. Bon nombre de journalistes ou d’étrangers, qui visitent et découvrent pour la première fois Vénissieux, nous font part de leur étonnement : ils trouvent notre commune aérée, avec des poumons et une empreinte paysagère remarquable.

Vénissieux dispose de 617 hectares de surface verte, soit 40% de la commune. Nous sommes donc loin d’un urbanisme bétonné et sur-bétonné, comme les banlieues Nord et Est de Paris en souffrent. C’est une chance pour les Vénissians, et c’est aussi le fruit des politiques que nous menons, et des politiques qui vont être menées dans le futur.

Dans un premier temps, il faut saluer l’excellent travail fourni par les 80 agents des espaces verts de notre commune, appréciés et remarqués par l’ensemble de la population. Pour s’occuper, tailler et entretenir les164 hectares gérés directement par la ville, il faut accomplir sa tâche avec dévotion, passion, avec le sens aigu du service public et de l’intérêt général.

Les nouvelles serres municipales, que nous avons inaugurées en septembre dernier, constituent un outil supplémentaire pour l’embellissement de nos rues, quartiers, parcs et bâtiments publics. Avec une production annuelle de 185 000 plantes de 200 variétés différentes, les massifs de la Ville ont un très bel avenir devant eux. Cette volonté, elle est inscrite aussi dans nos lignes budgétaires, puisque nous consacrons un million d’euros annuel à l’entretien, la maintenance et l’ornementation de nos espaces verts.

Au-delà de ces données chiffrées, l’équipe municipale a fixé des caps ambitieux, pour un développement harmonieux, humain, de notre ville, pour les 20 prochaines années. Il y a le travail quotidien, dont j’ai déjà parlé, mais il y a aussi des projets urbains, qui portent en eux de réelles ambitions paysagères. Je pense en premier lieu à l’aménagement, dans le centre de Vénissieux, de l’îlot Romain Rolland. Sur près de 23 000 m2 de surface, des constructions d’habitations vont sortir de terre, et redynamiser le cœur de ville, tout en accordant une large place à la verdure et à l’environnement.

Il n’est pas si fréquent d’étendre les espaces verts au cœur même des centres urbains, mais Vénissieux a relevé ce pari là. Et puis, il y a l’Agenda 21, carnet de route d’actions environnementales, élaboré par la Ville et les habitants. Il a été adopté en mai dernier, au conseil municipal, et plus d’une centaine d’actions sont d’ores et déjà programmées. C’est un formidable levier, pour améliorer tous les jours un peu plus notre cadre de vie, et renforcer l’écocitoyenneté.

Notre ville bouge, change, s’embellit, et retrouve une attractivité prometteuse. En participant en nombre au concours des balcons et maisons fleuris, vous apportez votre pierre à cet édifice qui nous tient à cœur : valoriser notre bien commun à tous, valoriser Vénissieux, toujours rebelle, mais de plus en plus belle.

Je vous remercie, aussi bien pour votre contribution, que pour votre dévouement.

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