Le 8 novembre
Retrouvez l’intervention de Michèle PICARD sur le rapport N°14 « Adhésion de la ville de Vénissieux à l’Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise », lors du conseil municipal du 7 novembre dernier.
Le Grand Rendez-Vous 2011 a montré nos ambitions en matière de développement urbain, de respect de l’environnement et de l’émergence de grands axes structurants, à plus ou moins long terme. Axe Bonnevay ; extension du cœur de ville, avec des interconnections entre le Centre et Les Minguettes, Charréard, Max Barel ; opération Vénissy : les projets ne manquent pas, d’autant plus que nous disposons d’une importante réserve foncière.
Contrairement à ce que croient certains, réserve foncière n’est pas synonyme de bétonnage. Nous sommes une ville urbaine avec des espaces verts, des espaces de respiration, auxquels nous tenons. L’empreinte paysagiste du prochain programme de l’îlot Romain Rolland en est une preuve supplémentaire. Le développement de Vénissieux, c’est le développement de sa singularité au cœur de l’agglomération lyonnaise, bien évidemment. C’est un développement à taille humaine et à histoire humaine, sans déposséder les habitants de leur ville, sans oublier notre passé, notre identité, nos caractéristiques.
Géographiquement et physiquement, nous constituons l’entrée sud de l’agglomération. La demande d’adhésion de la ville de Vénissieux à l’Agence d’urbanisme de l’agglomération lyonnaise, s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large et d’une cohérence plus approfondie, dans l’harmonisation des politiques urbaines et périurbaines.
Vénissieux n’est pas un arrondissement de Lyon, mais Vénissieux n’est pas non plus une ville qui se développe, en marge de l’agglomération à laquelle elle appartient.
Par rapport au SCOT ou à des enjeux plus larges, comme le développement de la gare de Vénissieux, 3ème gare multimodale du Rhône, je suis convaincue que les compétences, le savoir-faire et l’expérience de l’Agence d’urbanisme, seront un atout supplémentaire pour imaginer et bâtir une ville, toujours plus agréable à vivre.
La vision d’ensemble qui prédomine, et à laquelle je tiens, c’est celle d’un urbanisme transversal pour nos quartiers. Des logements, oui, mais des logements avec des commerces, avec des services publics de proximité, du tertiaire, etc.
C’est en actionnant tous les leviers en même temps que nous combattrons les fractures territoriales, et renforcerons la mixité sociale.
