1er juillet 2016 – 100 ans de la bataille de la Somme

« C’est avec nous seulement qu’on fait les batailles. C’est nous la matière de la guerre. La guerre n’est composée que de la chair et des âmes des simples soldats. C’est nous qui formons les plaines de morts et les fleuves de sang, nous tous dont chacun est invisible et silencieux à cause de l’immensité de notre nombre. Les villes vidées, les villages détruits, c’est le désert de nous. »

Henri Barbusse, écrivain engagé dans les combats en premières lignes jusqu’en 1916

Se souvenir au présent, de l’horreur de la guerre, de toutes les guerres, transmettre cette mémoire vivante, telle que les historiens, les sociologues, les écrivains, les photographes, le témoignage des anonymes nous l’ont restituée car il ne reste plus un seul témoin de cette période. Une mémoire vivante, c’est une mémoire vigilante, soucieuse du monde présent à la lumière du monde passé, une mémoire qui se partage.

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