Au lendemain des accords d’Évian, le cessez-le-feu met fin à un conflit sanglant et
ouvre la voie vers l’indépendance de l’Algérie. De gré ou de force, la guerre d’Algérie est entrée dans
chaque famille des deux côtés de la Méditerranée, mais pas de la même manière, ni bien sûr avec la
même intensité.
Par deux fois, la volonté populaire exprimée par référendum a consacré l’autodétermination de l’Algérie.
Malgré cette approbation indiscutable, l’État français s’est enfermé dans 30 années de silence et
d’amnésie : un « refus de regarder le réel qui a provoqué des retours de mémoire extrêmement durs », selon l’historien Benjamin Stora.
Cette attitude gouvernementale incompréhensible n’aide pas notre pays à tourner définitivement la
page de son passé colonial, source de bien des tensions qui s’expriment aujourd’hui encore.
Souvenons-nous des souffrances endurées, honorons la mémoire de toutes les victimes de ce conflit, et engageons-nous à travailler ensemble pour la paix et le respect mutuel.
