Ci après, l’intervention de Michèle Picard
La prolongation du contrat enfance jeunesse illustre une nouvelle fois notre volonté politique et les efforts de la Ville pour renforcer l’offre quantitative et qualitative d’accueil éducatif et de moyens de garde de 0 à 12 ans pour les familles de Vénissieux.
Cette poursuite du contrat jusqu’au 31 décembre 2010 est la réponse adaptée et appropriée à l’augmentation du nombre de places dans les équipements petite enfance et enfance, et à la création de la nouvelle crèche « Gribouille » dans le quartier Joliot Curie.
Non seulement la place de l’enfance et petite enfance est confortée, mais c’est une réponse aussi aux difficultés que rencontrent de plus en plus de familles. Temps partiels, horaires discontinus, travail de nuit : la déréglementation dans le monde du travail a des conséquences indéniables dans l’organisation de la vie privée et de la vie familiale, qui devient un véritable casse-tête, en matière de gardes, de temps fractionnés, etc.
Avec son réseau de crèches associatives et municipales pour la petite enfance, la Ville adapte son dispositif pour venir en aide à une population sous tension permanente. Nous pouvons en être fiers, tout comme pour le renforcement de l’activité péri-scolaire, cheval de bataille de Vénissieux, qui est un élément de ce contrat. A l’heure où notre jeunesse subit, quoi qu’on en dise, les effets négatifs de la politique de Nicolas Sarkozy (remise en cause des écoles maternelles, des milliers de suppression de postes, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader pour les professeurs comme pour les élèves), la Ville de Vénissieux maintient le cap en offrant des structures et des activités diversifiées pour la jeunesse.
A compter de l’année 2011, un nouveau contrat enfance jeunesse, le quatrième du nom, devra être conclu avec la CAF, fruit d’une collaboration fructueuse, il faut le signaler, mais on peut exprimer, là encore, de sérieuses inquiétudes sur les orientations de la CNAF et plus généralement de l’Etat en matière de moyens et de volonté pour le secteur de la petite enfance et de l’enfance.
Je le répète et je n’en démordrai pas : il y a dans ce pays des domaines qui ne sont pas et qui ne peuvent pas devenir des valeurs marchandes !