25 juin 2013
Les pays de l’Union européenne ont finalement pu trouver un accord sur le maintien du Plan européen d’aide aux démunis (PEAD) pour les deux années à venir. 4 associations, la Croix Rouge, les Banques alimentaires, les Restos du Cœur et le Secours Populaire, avaient lancé un véritable SOS auprès des chefs d’États. Après plusieurs semaines d’inquiétude et de mobilisation, elles ont été entendues.
Je salue l’engagement des associations concernées qui se sont battues bec et ongles pour le prolongement de cette aide qui bénéficie à 18 millions d’européens dont 4 millions de Français.
A l’heure où la pauvreté s’amplifie durablement, notamment chez les jeunes, je me félicite de cette décision. Pour de nombreuses personnes, se tourner vers les associations caritatives pour obtenir une aide alimentaire devient leur dernier recours.
En tant que maire, la pauvreté je la côtoie au quotidien ! Non, la misère n’est pas une fatalité, elle est le fruit de choix politiques d’une l’Europe des marchés où maintenir en place la finance et la spéculation se fait sur le dos des populations, de l’emploi et du pouvoir d’achat.
La lutte contre la faim est bien plus qu’un enjeu de société, c’est un enjeu de civilisation.