Lors de la conférence métropolitaine des maires, le 12 octobre dernier, je n’ai pas participé au vote sur le projet de pacte de cohérence. Parce que, comme je l’ai déjà dit, le texte comporte beaucoup trop de zones d’ombre, et que la version présentée ce jour-là n’était en somme qu’un document d’étape, susceptible d’être amendé par les 59 conseils municipaux, comme nous le faisons ce soir.
Je m’interroge également, sur la recevabilité des amendements proposés par l’ensemble des communes de la Métropole. Qui décide de leur sort, comment seront-ils, le cas échéant, intégrés dans le pacte de cohérence final ? Autant d’interrogations, dont j’ai fait part à Gérard Collomb, mais à propos desquelles je n’ai toujours pas obtenu de réponses.
Sur le fond, le projet que nous avons amendé montre que Vénissieux entend contribuer, comme elle l’a toujours fait au Grand Lyon, positivement à l’élaboration d’un pacte de cohérence plus démocratique, plus citoyen, plus proche des réalités du terrain.
Nous sommes force de propositions, et nous souhaitons, à travers nos amendements, réaffirmer le rôle des communes, dans le cadre d’échanges partagés et d’une relation d’équité avec la Métropole.
