Quand l’austérité pousse à la vente de ses organes

14 novembre 2013

C’est le désespoir qui a poussé cette chômeuse espagnole de 44 ans à mettre en vente ses propres organes. Menacée d’expulsion, cette mère de famille a posté une annonce sur Internet pour monnayer tous ses organes non vitaux. Avec une fille à charge, cette victime de la crise n’a trouvé que cette solution pour survivre. Faut-il être à bout pour en arriver à de telles extrémités ! L’austérité à laquelle l’Espagne est contrainte ne laisse plus aucune marge de manœuvre à tous ceux qui vivent dans la pauvreté et la précarité.

14 novembre 2013

C’est le désespoir qui a poussé cette chômeuse espagnole de 44 ans à mettre en vente ses propres organes. Menacée d’expulsion, cette mère de famille a posté une annonce sur Internet pour monnayer tous ses organes non vitaux. Avec une fille à charge, cette victime de la crise n’a trouvé que cette solution pour survivre. Faut-il être à bout pour en arriver à de telles extrémités ! L’austérité à laquelle l’Espagne est contrainte ne laisse plus aucune marge de manœuvre à tous ceux qui vivent dans la pauvreté et la précarité.

Fantine, dans l’œuvre de Victor Hugo « Les Misérables », s’est trouvée dans l’obligation de vendre ses cheveux blonds et ses dents pour parvenir à payer la pension de Cosette. Sommes-nous revenus à cette époque ?

En Grèce, c’est une tragédie. La baisse du niveau de vie a entraîné une multiplication des recours aux soupes populaires. Actuellement, c’est le pays au monde qui connaît la plus forte augmentation du nombre de suicides.

Quant à la France, rappelons-nous, il y a peu, le suicide de ce toulousain de 59 ans, travailleur de « La Poste » et  en passe d’être expulsé. Il s’est jeté par la fenêtre par trop de désespoir, de souffrance, de culpabilisation et d’humiliation.

Dans quel monde vit-on ? Un monde où des individus sont poussés à des situations extrêmes parce qu’ils ne voient pas le bout du tunnel.

Non l’austérité n’est pas la solution ! Les puissances de ce monde cherchent à nous reprendre par la force ce que des générations de travailleurs ont obtenu par la lutte. Il faut stopper cette exploitation et spoliation des richesses nationales par le capitalisme financier.

Pour sortir de la crise, nous devons sortir de l’austérité !

Face au pouvoir de la finance et de ses institutions, l’union fera notre force. C’est pourquoi le 14 novembre, pour la première fois en Europe, une grève générale et internationale est organisée par les syndicats, que ce soit au Portugal, en Espagne en Grèce, à Chypre, à Malte ou en France.

Le 14 novembre, c’est l’Europe des travailleurs qui dit « stop à l’austérité ». C’est par la lutte sociale que nous pourrons imposer d’autres choix aux gouvernements et à l’Europe. Nous devons éradiquer les rapaces de la finance car l’ultralibéralisme, c’est la misère des peuples.

L’avenir est entre nos mains.

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