Maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi

Vénissieux a réussi à créer, ces dernières années, un réseau d’entreprises locales, mobilisées et engagées auprès des habitants. Elle a su également rapprocher les demandeurs d’emploi du monde du travail, et des acteurs de l’emploi comme Pôle Emploi, la Mission Locale, les structures d’insertion, etc.

Notre ville a toujours défendu la présence et l’utilité, d’un grand service public de la formation. Elle défend l’AFPA, le GRETA et le Certa, l’Éducation nationale et la Mission Locale, dont les locaux font désormais partie de la Maison des Services Publics de Vénissy.

Vénissieux s’est battue pour le PLIE, plan local pour l’insertion et l’emploi, personne ne sera donc étonné, que notre ville soit membre constitutif de la Maison Métropolitaine d’Insertion pour l’Emploi. Membre constitutif, cela signifie que nous comptons agir pour le public vénissian, mais aussi porter des problématiques particulières, que nous avons soulevées auprès de la Métropole, comme le retour à l’emploi des personnes qui en sont le plus éloignées. Les directions de l’Aménagement Urbanisme Economie et du Grand Projet de Ville sont mobilisées, pour répondre à l’urgence de la formation et de l’insertion. Trois axes ont été définis : les clauses d’insertion, la coordination des acteurs de l’insertion, et la coopération avec les entreprises.

N’oublions pas que dans les quartiers QPV, la population non diplômée atteint 30%, voire 40%, contre 18,3% en moyenne à l’échelle de l’agglomération lyonnaise. A l’époque du PLIE, les 14 communes qui en faisaient partie, comptaient à elles seules, 43% des allocataires RSA du département.

Le mot urgence est donc approprié, d’autant plus qu’environ 100 000 jeunes sortent du système scolaire, sans diplôme de fin d’études secondaires (CAP ou baccalauréat). Les risques d’inactivité et de chômage augmentent, sans oublier les effets psychologiques propres à la personne, comme le manque d’estime de soi, ou l’absence de reconnaissance du cercle familial ou social.

La rénovation urbaine et l’aménagement urbain ne peuvent ignorer les sujets de l’insertion, la formation, l’éducation, de l’emploi des plus jeunes notamment. Ils en sont la clé. Il faut accrocher les wagons, lier les populations aux projets structurants, et à la dynamique de la ville. L’augmentation des clauses d’insertion (depuis 2014, le nombre d’heures a augmenté de 231%), traduit une mobilisation de tous les instants, dans les chantiers publics et privés. Fin 2018, 180 personnes avaient travaillé sur les différents programmes urbains, pour près de 50 000 heures. Sur le chantier Puisoz-Grand Parilly, où 61 000 heures ont été programmées, plus de 57 000 heures d’insertion ont été déjà réalisées, permettant à 179 personnes de mettre le pied à l’étrier. Au terme de la journée vénissiane des métiers et de l’emploi 2019, nous avons recensé, un mois plus tard, 254 CV retenus pour des entretiens, et 37 recrutements signés. L’action recrutement Ikea a permis le recrutement de 51 Vénissians.

Vénissieux a réussi à créer, ces dernières années, un réseau d’entreprises locales, mobilisées et engagées auprès des habitants. Elle a su également rapprocher les demandeurs d’emploi du monde du travail, et des acteurs de l’emploi comme Pôle Emploi, la Mission Locale, les structures d’insertion, etc. Il faut poursuivre, bien évidemment, l’ensemble de ces efforts, et les consolider auprès de tous les publics, et notamment des 15-25 ans.

Je vous remercie.

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