Journée internationale de la paix

21 septembre 2014

Partout dans le monde, les conflits sont de plus en plus nombreux et violents. Tout récemment, le peuple Palestinien a subi les assauts meurtriers de l’armée Israélienne sur la bande de Gaza, provoquant la mort de 2 143 personnes dont de très nombreux civils et enfants. Au Proche-Orient, en Syrie, en Irak, en Ukraine, en Afrique, les conflits se radicalisent, et cette spirale de la violence, de plus en plus aveugle, m’inquiète très vivement.

La chute du mur de Berlin, puis l’implosion de l’Union Soviétique ont mis un terme aux confrontations larvées entre les deux superpuissances mondiales : les Etats-Unis et l’URSS. En l’absence de leur rôle de contre-pouvoir, l’hégémonie américaine s’est étendue sur toute la planète imposant de façon implicite, sa politique et sa culture.  Ainsi, la mondialisation a pris tous son sens, les marchés financiers se sont libérés, provoquant crises et bouleversements en cascade.

Partout dans le monde, les conflits sont de plus en plus nombreux et violents. Tout récemment, le peuple Palestinien a subi les assauts meurtriers de l’armée Israélienne sur la bande de Gaza, provoquant la mort de 2 143 personnes dont de très nombreux civils et enfants. Au Proche-Orient, en Syrie, en Irak, en Ukraine, en Afrique, les conflits se radicalisent, et cette spirale de la violence, de plus en plus aveugle, m’inquiète très vivement.

 « La crise économique favorise un risque de prolifération de conflits régionaux, voire de guerres civiles qui joueraient le même rôle qu’une guerre mondiale : une croissance des ventes d’armes, une culture du massacre ou d’un comportement fasciste »

Alain Joxe, sociologue et chercheur en géopolitique

La paix n’est jamais gravée dans le marbre. Elle est une quête perpétuelle, un cheminement au quotidien, une aspiration des peuples, quelles que soient leurs cultures, à vivre en bonne intelligence, à vivre ensemble, à s’enrichir, justement, au contact des différences.

Œuvrer pour la paix est un geste capital, un geste d’espoir, un geste qui fait le pari de l’intelligence contre la montée des intolérances. Œuvrer pour la paix, c’est semer des connaissances auprès des jeunes générations, et transmettre l’histoire, dans sa globalité et dans sa complexité, pour mieux appréhender le présent, et le monde qui nous entoure.

Œuvrer pour la paix, c’est aussi s’engager contre les injustices sociales, contre l’exploitation de l’homme, contre la spoliation des ressources et des richesses, contre des systèmes économiques qui appauvrissent les populations, à l’image du libéralisme actuel. Les guerres ne naissent pas du jour au lendemain, elles prennent forme dans ces germes, que l’indifférence du plus grand nombre laisse croître. Elles naissent dans le rejet de l’autre, dans l’intolérance, puis dans la haine irraisonnée. C’est l’antisémitisme, c’est l’islamophobie, c’est l’homophobie, c’est la xénophobie, à savoir la négation pure et simple de la différence.

Engageons-nous pour la Paix. Défendons le bien de l’homme le plus précieux : vivre ensemble, vivre en paix.

2014 est une année de commémorations forte et symbolique, dans le bon sens du terme. A l’épreuve des massacres actuels, il y a, dans les leçons du passé que nous devons transmettre, un caractère d’urgence indéniable. Agir vite, avant que ne revienne le pire.

 

 

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