Hier après-midi, nous avons inauguré un nouveau site d’urbanisme transitoire. Ils sont des occasions parfaites pour faire émerger de nouvelles pratiques urbaines, des projets au service du territoire. Vénissieux est une ville novatrice avec des valeurs sociales et environnementales fortes.
Avec l’inauguration de ce site d’urbanisme transitoire, nous faisons un pas en avant dans le processus de transformation du secteur Coblod, en direction du projet plus global d’un nouveau Quartier Gare sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mandats.
Les élus de Vénissieux portent une ambition toute particulière pour ce futur Quartier Gare, nouvelle porte d’entrée de l’agglomération. Un projet d’aménagement d’ensemble qui se dessine sur un périmètre total de 130 ha autour de la Gare de Vénissieux, 3ème pôle d’échange multimodal de l’agglomération. Avec l’ambition d’une requalification de la gare pour être plus fonctionnelle et permettre le développement de la connexion entre les différents modes de transports : TER, Métro, tramway, vélo, etc.
Avec de nouvelles infrastructures de transport, comme l’arrivée du T10 et l’étude de sa prolongation par un tronçon A8, ainsi qu’une quatrième voie ferrée à l’horizon 2035.
Ce nouveau quartier permettra d’effacer la rupture spatiale générée par les voies ferrées et d’assurer l’articulation entre la Gare, le centre-ville, le quartier industriel historique incluant Renault Truck, et les secteurs en développement résidentiel tels que Jules Guesde et Grand Parilly.
A l’image du quartier Puisoz / Grand Parilly, nous souhaitons un futur quartier équilibré avec la réalisation, de logements mixtes, et une densification des zones proches des axes de transports, d’équipement public avec la création d’un nouveau groupe scolaire, de commerces et d’espaces verts, dans la perspective d’un cadre de vie apaisé. Il s’agira également d’accompagner la rénovation des zones résidentielles vieillissantes.
Une ville se dessine sur du long terme, il faut voir loin et voir large avec une stratégie d’ensemble en matière de développement et de service à la population.
Coblod est l’un des quatre secteurs du projet Quartier Gare que nous espérons voir se concrétiser au cours du prochain mandat.
Dans l’attente de ce nouveau quartier, l’occupation de l’ancienne résidence cheminote par « les aventuriers de Coblod », réinstaure de la vie et du dynamisme dans le secteur. La cité jardin, construite au milieu des années 50 était inhabitée depuis 2020. Les Vénissians se souviennent de la place importante de la nature, et de l’esprit de convivialité et de solidarité qui régnait en ces lieux. L’occupation de ce site en friche, est une opération d’urbanisme transitoire portée par ICF habitat et SNCF réseau.
La Métropole de Lyon et la Ville de Vénissieux soutiennent cette démarche avec des objectifs partagés : d’une part pour la valorisation des espaces extérieurs, avec des projets d’agriculture urbaine, et d’autre part, pour aider à l’éclosion de projets innovants qui participeront au développement de la ville sur le champ économique, social, culturel et environnemental.
Les expérimentations développées ici sont en cohérence avec le projet municipal de Vénissieux, sur des thématiques qui nous sont chères.
- l’alimentation saine, durable et accessible à tous,
- la nature en ville,
- une ville adaptée au changement climatique,
- le bien-être animal,
- les mobilités actives,
- l’insertion par l’emploi,
- l’amélioration du cadre de vie, etc.
Vénissieux est une ville novatrice avec des valeurs sociales et environnementales fortes. Aussi, je souhaite la bienvenue aux 8 acteurs des aventuriers de Coblod :
- « La ferme des Humanimaux » et son activité de zoothérapie.
- La pension canine solidaire : « Solivet ».
- L’éducation canine, avec « les filous 69 ».
- « Estime », qui mise sur l’insertion grâce au maraîchage.
- « OuiCompost » qui offre une seconde vie aux déchets alimentaires.
- « Janus » : la vélo-école qui prend de l’ampleur sur Vénissieux et la Métropole.
- « Zoya » qui projette de faire pousser des salades à la verticale.
- L’atelier laboratoire d’Emmanuel Laurent pour un habitat low-tech, plus vertueux pour l’environnement.
Les sites d’urbanisme transitoire sont des occasions parfaites pour faire émerger de nouvelles pratiques urbaines, des projets au service du territoire. Quoi de plus logique dans ces espaces en devenir ?
Je vous souhaite encore une fois à toutes et tous beaucoup de succès, au service de la ville de demain et de l’intérêt général.
Je vous remercie.
