Intervention de Michèle PICARD sur le rapport N°27 « RESSOURCES HUMAINES – Évolution du télétravail à la Ville de Vénissieux. »
Dans la foulée de la crise sanitaire de la covid-19, nous avons mis en place une première phase du télétravail concernant 189 postes. Au-delà du critère de quotité appliqué, il s’agissait avant tout d’organiser le travail du poste sans désorganiser les services et les équipes et, bien sûr, sans impacter la qualité des missions de service public dues aux habitants et usagers. La continuité du travail dans les services devait être garantie, bien évidemment.
Après un 1er bilan positif de cette première phase, je tenais par équité professionnelle à étendre à des agents supplémentaires la possibilité de télétravailler. 227 postes s’ajoutent donc aux 189 de la 1ère vague. Nous n’avons pas appliqué le critère de la quotité de 50% comme en 2021, mais le fait qu’une présence physique quotidienne avec les usagers n’est pas impérative et que la dématérialisation d’une partie des missions est possible.
Dans certaines filières, je pense aux ATSEM, aux espaces verts et autres professions, la présence physique sur le terrain, auprès des Vénissians, est obligatoire et fait partie intégrante des missions. Dans ce cadre-là, le télétravail ne peut être envisagé. Il nous faut également être vigilants en termes de lien social. Il est déjà assez fragilisé dans nos sociétés individualistes, dans nos pratiques dématérialisées, au cœur de nos agglomérations, pour qu’on le généralise au monde du travail. Certaines personnes expriment le besoin de travailler in situ, avec leurs collègues, c’est la raison pour laquelle elles sont libres d’opter ou pas pour le télétravail.
Vigilance également au sujet de l’environnement du télétravailleur et des problèmes ergonomiques qu’il peut rencontrer. Dans chaque service, des points d’étape, échanges et bilans seront faits régulièrement avec le salarié en télétravail pour améliorer ses conditions dans le cadre de cette nouvelle organisation.
Enfin, en fonction de l’activité du service, l’agent peut être amené à se rendre physiquement sur son lieu de travail. Il ne doit pas y avoir de décharge des missions sur le collègue présent en mairie. Améliorer les conditions de travail de tous les agents est une des priorités de notre majorité municipale, cette délibération y contribue.
Je vous remercie.