C’est avec une profonde émotion que j’ai appris le décès de Léon Landini, figure majeure de la Résistance et militant infatigable. Résistant de la première heure, engagé dès l’âge de 16 ans au sein des Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI), il a combattu avec courage dans l’agglomération lyonnaise aux côtés de ses camarades du bataillon Carmagnole-Liberté.
Toute sa vie, Léon Landini a continué à se battre contre l’exploitation, le racisme et le colonialisme, et pour la défense des acquis du programme du Conseil national de la Résistance. Je garde en mémoire ses propos concernant Vénissieux, « cette ville qui a fourni à « Carmagnole » de nombreux combattants. Combattants qui se sont tous conduits héroïquement dans nos rangs. »
Je salue respectueusement sa mémoire et adresse mes pensées fraternelles et mes sincères condoléances à sa famille et à ses camarades.
