Le 27 avril 2012
Le 23 mars dernier, Michèle Picard s’adressait à Jean-Jack Queyranne sur la situation de l’AFPA. Il vient de lui apporter une réponse. Retrouvez ci-après le courrier de Michèle Picard et la réponse de Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes.
Monsieur le Président,
Les représentants du personnel de l’AFPA viennent de m’alerter sur la situation du centre de formation de St Priest.
Avec la loi de décentralisation, les gouvernements ont organisé depuis 2004 un démantèlement du fleuron de la formation professionnelle qu’est l’AFPA, afin d’ouvrir un boulevard aux organismes de formation à but lucratif.
Le désengagement de l’Etat met aujourd’hui en péril le devenir de cet organisme de service public reconnu d’utilité publique, et menace de nombreux centres en France.
L’AFPA de St Priest est particulièrement touchée par cette politique. En 2012, de nombreuses formations ne seront plus ouvertes sur le site, et le nombre de demandeurs d’emploi accueillis va chuter considérablement.
C’est incompréhensible, au regard des besoins des populations qui ne cessent d’augmenter.
J’attire votre attention sur les conséquences, tant pour les salariés du centre que pour les populations du bassin d’emploi, qui n’auront plus accès à de nombreuses formations qualifiantes.
Dans une situation où le nombre de chômeurs atteint des niveaux jamais égalés depuis 1999, nous avons besoin d’un véritable pôle de service public de formation professionnelle qui assure un accès aux formations égalitaire pour tous, sur tout le territoire.
Je vous remercie de mettre tout en œuvre afin que le centre AFPA de St-Priest puisse continuer à assurer ses missions de service public.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations les meilleures.
