18ème édition de la semaine du goût

… »Durant toute cette semaine, des menus du terroir ont été distribués dans les restaurants scolaires, les résidences pour personnes âgées et les foyers soleil, par la Régie autonome de restauration scolaire et sociale. »…

Je voudrais, tout d’abord, vous souhaiter la bienvenue pour cette 18ème édition de la semaine du goût.

L’alimentation est un vaste sujet. Que ce soit entre amis, en famille, à la cantine, où à l’occasion d’une sortie, le temps du repas est un temps de partage, de convivialité et de plaisir.

La nourriture est un sujet de discussion infinie, de découverte de goûts et de saveurs, de recettes, de savoir-faire, d’ouverture vers d’autres horizons culinaires. Claude FISCHLER, sociologue, disait « pour savourer ce que l’on mange, il faut savoir ce que l’on mange et pour savoir ce que l’on mange il faut savoir d’où cela vient ».

Ne plus « manger sans réfléchir » mais prendre le temps de déguster, d’apprécier les produits, comprendre qui sont les femmes et les hommes qui en sont à l’origine, tisser des liens avec notre assiette, avec les autres, c’est le sens de cette semaine du goût, placée sous le signe du terroir. Un voyage initiatique, à la découverte de la richesse et de la diversité de notre patrimoine gastronomique français. Un véritable retour aux sources, au travers de recettes traditionnelles et familiales.

Les scandales à répétition, qui ont frappé et frappent encore le secteur agroalimentaire, ont suscité une perte de confiance chez nombre de nos concitoyens. Aujourd’hui, on veut savoir ce que l’on mange, et l’on essaie de privilégier les produits liés aux territoires, aux savoir-faire : des produits qui trouvent leur légitimité, à la fois dans le terroir et la qualité.

La semaine du goût, c’est aussi l’occasion de montrer qu’il existe des modes de production raisonnés, que des associations, des artisans, des professionnels travaillent avec passion, pour élaborer des produits de qualité. Je profite de ce moment pour féliciter l’ensemble des partenaires qui se sont investis, avec force et générosité, dans cet événement attendu et apprécié par tous les Vénissians.

Durant toute cette semaine, des menus du terroir ont été distribués dans les restaurants scolaires, les résidences pour personnes âgées et les foyers soleil, par la Régie autonome de restauration scolaire et sociale.

Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse au sujet de cette dernière. Il y a 70 ans, le conseil municipal de Vénissieux décidait de la création de l’Œuvre des Restaurants d’Enfants, pour que chaque jeune Vénissian puisse manger correctement et suffisamment. Un acte de solidarité, d’humanité, un choix politique fort, dans une France dévastée par la guerre. Depuis, l’Œuvre des Restaurants d’Enfants est devenue la Régie de restauration scolaire et sociale. Mais, cet esprit de solidarité, cette volonté de servir l’intérêt général, ont toujours constitué le fil rouge de la politique vénissiane.

Depuis 70 ans, nous portons cette exigence d’offrir à nos enfants, nos seniors, des menus équilibrés et de qualité. Notre  régie de restauration, c’est en moyenne 4 000 repas servis chaque jour, dont 20 % de produits bio, provenant d’une agriculture de proximité.

C’est la garantie, avec le concours d’une diététicienne, d’un véritable équilibre nutritionnel et d’un apprentissage du goût, notamment pour les enfants. Un impératif  quand, pour nombre de jeunes Vénissians, le repas pris à la cantine est souvent le plus équilibré de la journée. Un enjeu de santé publique que la Ville a pris à bras le corps, au travers de son Atelier Santé Ville, en développant des actions de prévention et de sensibilisation à l’équilibre nutritionnel, mais aussi à la lutte contre le surpoids et l’obésité.

Face à l’évolution croissante des effectifs scolaires et du nombre d’enfants qui mangent à la cantine, la Ville a décidé la construction d’une nouvelle cuisine centrale, à l’horizon 2017. Une étape qui illustre le succès de notre régie, appréciée par les enfants, et reconnue par les parents. Un engagement fort de l’équipe municipale, dans un contexte d’austérité imposé aux communes.

De 1945 à 2015, les équipes municipales successives ont toujours défendu un véritable service public de restauration de très grande qualité, et des tarifs adaptés, pour favoriser l’accès au plus grand nombre à un repas équilibré. Une politique volontariste et solidaire, au service de l’intérêt général et de tous les Vénissians.

Pour finir, je souhaiterais saluer celles et ceux qui contribuent au succès cette 18ème édition de la semaine du goût. Merci de votre implication au service du « bien manger », du « manger équilibré».

Je vous remercie.

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